Ça commence par l’histoire de Huit, une petite fille qui voudrait monter au ciel pour rejoindre sa maman décédée (déjà, bonjour l’ambiance !). Un soir, elle escalade le plus grand arbre du village avant de disparaître. Son ami Ming, parti la secourir, ne retrouvera que ses chaussures posées sur des branches. Quelques années plus tard, Ming s’est installé dans un autre village. Devenu marchand de graines, il se perd un jour dans la forêt, rencontre une créature fabuleuse ayant pris l’apparence d’une jeune fille et la ramène chez lui. Au même moment entrent en scène un prêtre taoïste, une chasseuse de démon et l’inspecteur Zhou Butong, chargé d’enquêter sur la disparition de Huit. Quant à la créature fabuleuse, elle explique à son hôte qu’elle doit pratiquer la Voie (????), « un processus incessant d’apprentissage et d’imitation des humains ».
Vous me suivez ? Ça m’étonnerait… En tout cas c’est tout ce qui m’est resté en tournant la dernière page. Une grande confusion, l’impression que l’on ouvre des tas de porte sans jamais penser à les refermer. Les fils narratifs jetés dans tous les sens vont sans doute se rejoindre à un moment ou l’autre mais ce n’est malheureusement pas le cas à la fin de ce premier tome. En plus, les références au taoïsme semblent importantes pour saisir le pourquoi du comment mais je manque cruellement de connaissances sur le sujet pour y voir clair.
Au final, il me reste la désagréable sensation d’avoir perdu mon temps. Le dessin est toujours aussi agréable mais pour le reste, mieux vaut attendre la suite et tout lire d’une traite parce que là, je ne suis que frustration.
Entre ciel et terre T1 de Golo Zhao. Cambourakis, 2014. 206 pages. 15,00 euros.
Conclusion : ce n'est pas avec ce livre-là que je reviendrais aux mangas :P
RépondreSupprimerMo, ce n'est pas du manga, c'est du Manhua ;)
SupprimerDommage, il me tentais bien celui-ci !
J'ai lu bien des avis positifs. Je crois que je suis juste trop limité intellectuellement pour comprendre le pourquoi du comment, ça arrive malheureusement ;)
SupprimerMême réaction que toi.
RépondreSupprimerEt en plus, je l'avais offert à une amie qui n'a rien compris non plus.
Tu l'as lu aussi ? je ne me souviens pas de ton billet.
SupprimerOh quel dommage! Le graphisme me plaisait bien aussi... mais tu as raison, c'est vrai que pour le coup je ne t'ai pas trop suivi loll
RépondreSupprimer;-)
Biz
Graphiquement c'est très beau. Mais ça ne donne pas de sens à l'histoire ;)
SupprimerEn voyant la couverture, j'ai pensé à Yaya avant même de te lire...
RépondreSupprimerC'est vrai que l'on reconnaît son trait au premier coup d’œil.
SupprimerTu me rappelles que j'ai toujours les Yaya à lire...
RépondreSupprimerYaya, c'est top !
SupprimerJ'avais vécu une expérience similaire avec une BD coréenne, rien compris et clairement passée à côté par contre car en lisant avis (presse) et autres infos sur le livre, apparemment c'était très riche de plein de choses. Bon du coup je ne l'ai pas chroniqué car je ne savais vraiment pas quoi en dire. Et l'impression d'avoir perdu son temps à une lecture, grrrrr !!
RépondreSupprimerLa BD coréenne, c'est très spécial aussi. C'est rageant de ne pas comprendre mais parfois il vaut mieux juste se dire que ce n'était pas pour nous.
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