dimanche 28 décembre 2014

Les mots qu’on ne me dit pas - Véronique Poulain

Alors voila. Tu croises un bouquin partout sur la blogosphère, tu déclares à chaque fois qu’il ne t’intéresse pas une seconde et patatras, tu le trouves au pied du sapin ! Comme tu es bien élevé, tu dis merci. Et puis tu décides de le lire au plus vite au cas où on te demande ce que tu en as pensé. Pour celui-là, pas de souci avec le nombre de pages vu qu’il se lit en deux heures. Le problème est de savoir si tu vas dire la vérité (j’ai été très agacé, voire un peu plus, par ce texte) ou si tu vas feindre la satisfaction totale dans l’espoir que l’on continue à t’offrir des livres à Noël plutôt que des slips ou des chaussettes.

Véronique Poulain raconte sa vie d’enfant entendante auprès de parents sourds. Une vie compliquée, une communication forcément difficile, une relation à l’autre tellement différente où pointe souvent l’agacement, le rejet, les moqueries. Un manque de complicité, un manque d’amour aussi, même si, en grandissant, les choses s’arrangent peu à peu.

Clairement, j’ai très mal pris ce texte. Cette succession d’instantanés n’est qu’anecdotique, je suis certain qu’il ne m’en restera rien dans quelques jours. Véronique Poulain se pique de bons mots, j’ai eu l’impression de la voir en plein stand up, voulant coûte que coûte faire rire son lecteur (pas pour rien qu’elle a été pendant quinze ans l’assistante de Guy Bedos). Bon, je reconnais que je rigole quand je me brûle, je suis donc forcément très mauvais public pour ce genre de prestation, mais cette volonté permanente de chercher la formule qui fait mouche fini par être lassante : "Salut, bande d'enculés !" C'est comme ça que je salue mes parents quand je rentre à la maison. Mes copains me croient jamais quand je leur dis qu'ils sont sourds.Je vais leur prouver que je dis vrai. "Salut, bande d'enculés !" Et ma mère vient m'embrasser tendrement.

Et puis je me suis senti très mal à l’aise face au mépris affiché en permanence pour ces parents qui lui font plus honte qu’autre chose, et auxquels elle ne semble finalement trouver aucune circonstance atténuante. « Sans tabou », précise la quatrième de couverture. Certes, mais il y a aussi là une forme d’indécence je trouve, une indécence un peu gratuite, ce qui est encore pire. J’ai très peu apprécié le coté geignard de la confession, ce « plaignez-moi, j’ai eu une enfance de merde à cause de mes parents sourds » qui sonne comme un leitmotiv au fil des pages. Alors bien sûr, il y a les quatre dernières phrases : « Aujourd’hui, je suis fière. Je les revendique. Surtout je les aime. Je veux qu’ils le sachent ». Pirouette salvatrice, conclusion évidente et définitive dont je ne me permettrais jamais de mettre en doute la sincérité. Mais ne fallait-il pas mieux commencer par là ?


Les mots qu’on ne me dit pas de Véronique Poulain. Stock, 2014. 140 pages. 16,50 euros.


Des tonnes d'avis très positifs sur Babelio et celui de La fée lit, beaucoup plus proche du mien (mais dont le billet est bien mieux troussé).




vendredi 26 décembre 2014

Coups de cœur romans et nouvelles 2014 !

Une blogueuse me disait il y a peu sur le ton de la plaisanterie (ou pas) que j’aimais bien me la raconter. Alors pour lui prouver qu’elle a raison (ou pas) je me suis amusé à décerner quelques awards made in « D’une berge à l’autre ». L’occasion de revenir en un clin d’œil sur une belle année de lecture (il suffit de cliquer sur les couvertures pour accéder aux billets).


Catégorie « Je n’ai rien lu de mieux cette année » (roman)



Catégorie » Je n’ai rien lu de mieux cette année » (nouvelles)



Catégorie » Je n’ai rien lu de mieux cette année » (inclassable)



Catégorie « J’aime toujours autant les premiers romans quand ils sont de cette qualité »




Catégorie  « Premier roman très largement au dessus du lot à tel point que j’en ai fait une pépite »




Catégorie « On m’a fait lire des trucs à l’aveugle et j’ai adoré ça »




Catégorie « Je veux pas me la raconter mais il m’arrive de lire des chefs d’œuvre exigeants »




Catégorie « Je peux me la raconter parce que j’ai lu le dernier Prix Nobel »



Catégorie « J’ai aussi lu le Renaudot et le Goncourt des lycéens mais j’aurais pu m’en passer »



Catégorie « J’ai enfin réussi à parler de toi ici alors que je ne m’en serais jamais cru capable »




Catégorie « Si j’avais su, j’aurais pas lu »




Catégorie « Je veux pas me la raconter mais cette année j’ai eu droit à mon recueil de nouvelles coquines »














mercredi 24 décembre 2014

Coups de cœur BD 2014 !

Première fois depuis des lustres que je lis moins de 150 BD en une année. Un ralentissement dû au fait que j’ai lu bien plus de romans que d’habitude mais qui s’explique aussi parce que je trouve moins mon compte dans la production BD actuelle. Beaucoup d’albums corrects, sympas, mais sans plus. J’ai quand même eu quelques coups de cœur, heureusement !

La crème de la crème :



Le très très bon :




Ces albums excellents dont je n’ai pas parlé :




Le top jeunesse :




Des séries lues ou relues cette année :











Les flops :




Ma pal, qui devient enfin raisonnable :














mardi 23 décembre 2014

Coups de cœur jeunesse 2014 !

Après cette belle année de lectures jeunesse, il est temps de tirer un petit bilan.

On commence avec les albums :

Mon top du top :



Ces albums à lire et à soutenir pour lutter contre la connerie ambiante :




Ces albums plein de tendresse et d’amour qui m’ont fait un bien fou cette année :




Et du coté des romans :

Les coups de poing qui vous laissent sans voix :




Les collections incontournables et indispensables :






Le chouchou hors catégorie :




Et puis cette année a vu naître un rendez-vous quasi hebdomadaire que je ne raterais pour rien au monde tant il m’a valu de belles découvertes. Ces lectures communes avec Noukette, je les kiffe grave, pas possible de dire les choses autrement. Pour info, je vous donne la liste de ce que nous avons lu ensemble depuis le lancement de ce rendez-vous au mois de mars :



Ma tempête de neige de T. Scotto
Un de perdu de G. Abier
Le miroir brisé de J. Coe
Charlie de F. David
On nous a coupé les ailes de F. Bernard et E. Bravo
Ce crime de C. Leblanc
Les vilains petits de C. Verlaguet
Pas couché de C. Ytak
M… de Y. Hassan
Eleanor et Park de Rainbow Rowell
Le faire ou mourir de C.L Marguier
La bulle des secrets de S. Benastre
Oublier Camille de G. Aymon
Rien dire de B. Friot
Mots rumeurs, mots cutter de C. Bousquet et S. Rubini
Un endroit pour vivre de J.Ph Blondel
La nappe blanche de F. Legendre
1, 2, 3 foulard de E. Sanvoisin
Vibrations de R. Frier
Aimy et Rose de Kochka
Belle gueule de bois de P. Deschavannes








lundi 22 décembre 2014

Femme nue jouant Chopin - Louise Erdrich

Ces nouvelles ont été publiées entre 1978 et 2008. Dommage qu’elles ne soient pas datées dans la table des matières, cela m’aurait permis de voir si mes préférées sont toutes plus ou moins de la même période. Parce que si je n’irai pas jusqu’à dire qu’il y a à boire et à manger dans ce recueil, il faut reconnaître que certaines histoires sont bien plus anecdotiques que d’autres. En fait, jusqu’à la nouvelle éponyme, je me suis un peu ennuyé (en dehors du texte « Le lait paternel » où un soldat récupère et élève un bébé après le massacre d’un village indien). Mais à partir de « Femme nue jouant Chopin » et pendant les trois nouvelles suivantes, je me suis régalé.

Erdrich met en scène des hommes et des femmes, la plupart du temps des indiens du Dakota du Nord, écartelés entre modernité et traditions. Elle nous les montre le plus souvent à un moment crucial, un point de bascule où les relations évoluent, en bien ou en mal, et elle décline de manière récurrente les thèmes de l’identité, la tribu, la mémoire. Elle inclut par ailleurs avec une facilité déconcertante une dose de poésie et des éléments oniriques proches d’un certain réalisme magique. Il se dégage de ces récit une vraie puissance narrative, beaucoup de minutie dans les descriptions et un art consommé  de las chute.

Un recueil certes inégal mais dans lequel j’ai aimé cheminer, même si ce fut parfois sur la pointe des pieds. Et incontestablement, Louise Erdrich est une grande conteuse.

Femme nue jouant Chopin de Louise Erdrich. Albin Michel, 2014. 368 pages. 22,90 euros.

Les avis de Cathulu et Jostein.





samedi 20 décembre 2014

Hors-pistes - Maylis de Kerangal et Tom Haugomat

J’aime beaucoup le principe de cette collection où un illustrateur, après avoir librement créé autour d’un thème (ici la montagne), laisse un auteur s’emparer de son travail et organiser ses images comme il le souhaite pour inventer une histoire. Enfin, j’aime la façon dont Maylis de Kerangal s’est appropriée l’idée, cherchant, comme elle le précise en postface, à « capter ce point de bascule où la contrainte - ici, les illustrations – devient un moteur d’écriture personnelle, une liberté ». En général je ne suis pas un grand adepte des travaux « de commande » de ce genre mais cette explication en fin d’ouvrage apporte un éclairage que je trouve très intéressant, comme la plongée dans l’atelier de Tom Haugomat où l’on découvre sa méthode de travail particulière, notamment la technique de la sérigraphie pour l’impression. 
 
L’histoire est simple et pas forcément passionnante, je le reconnais, mais j’admire la façon avec laquelle l’auteure de « Réparer les vivants » ne s’est autorisée aucune concession en terme d’écriture alors qu’elle s’adresse en théorie à un public d’enfants. On ouvre la première page sur une métaphore (« Le jour s’est levé et un courant d’air glacé me brosse le visage »), on découvre quelques lignes plus loin « l’air sec et le ciel translucide […] solide comme un dôme » et le héros sent « une sorte d’éboulement à l’intérieur de [son] corps » en regardant les cimes. Le lexique est riche, on retrouve sa prose hyper descriptive où dominent les verbes d’action et les longues phrases dont elle a le secret. Pas de concession, certes, mais rien de pompeux dans le résultat. La lecture est fluide et le langage soutenu offre du souffle à un récit de randonnée en montagne plutôt anodin malgré quelques éléments instaurant peu à peu une certaine tension.

Visuellement c’est somptueux. Avec deux couleurs (le bleu et le rouge), l’illustrateur crée une atmosphère chargée d’air pur et glacial dominée par la blancheur d'une neige immaculée. Un bel objet-livre à l'esthétique soignée et au charme incontestable.



Hors-pistes de Maylis de Kerangal et Tom Haugomat. Thierry Magnier. 32 pages. 16,50 euros. A partir de 8 ans.


jeudi 18 décembre 2014

Les reliques - Jeanne Benameur

« On les a isolés. Ici, dans cette cabane en lisière d’un bois, d’une décharge. Près des rebuts qu’on brûle. Le cirque les a laissés ». Hésior le magicien, Zeppo le clown et Nabaltar le soigneur de fauves. Trois hommes abandonnés par les leurs comme des chiens oubliés au bord de la route. Trois hommes unis par leur passion pour une même femme, Mira la trapéziste, leur amante trop tôt disparue. Vivant reclus, hors du monde, ils n'existent que grâce au culte voué à la défunte : « Cousue à l’intérieur, Mira. Sa beauté sauvage, et sauvage le désir de chacun d’eux. Sauvage parce que sauf. Mira est devant eux. Mira sera toujours devant eux. Debout. Nue. »

Je l’aime comme ça Benameur. Lorsque j’ai l’impression de sentir son souffle par-dessus mon épaule pendant que je lis ses mots. Des mots qui me traversent, qui m’irriguent, une langue sensorielle, une écriture à la fois poétique et dépouillée. Trois fois rien pour dire la mélancolie et le manque, la perte de l’aimée et le désespoir. Je n’y peux rien si j’aime les histoires tristes à pleurer, si j’aime qu’à la fin rien ne se règle parce que je garde ancrée en moi la conviction que l’on finira par tout perdre un jour ou l’autre, même si on s’accroche aux souvenirs des jours meilleurs. Et dans ce petit texte, il me semble qu’elle ne dit rien d’autre, avec une grâce et un lyrisme contenu qui n’appartiennent qu’à elle.

« La souffrance creuse. Les peines ne se croisent pas. Ce ne sont que les vies qui se partagent. Ils sont trois captifs de chaque jour qui vient et personne ne les retient. C’est l’absence qui les garde. Elle suffit. Mieux que n’importe quel geôlier. Personne n’oblige à vivre. »

PS : Il me semble aussi que c’est un livre de saison, un livre achevé d'écrire le 8 décembre 2004, en baie de Somme. Un livre à lire en hiver, sous le ciel gris et bas de Picardie, avec un temps à s’ouvrir les veines, quand la fatigue vous a mis le grappin dessus et ne vous lâche plus, quand l’humidité s’infiltre sous les vêtements et vous glace les os. Toutes ces conditions étaient réunies en ce qui me concerne et je crois qu’elles ont grandement contribué à l’immense plaisir de lecture que m’a procuré ce texte.

PS bis : Ce livre m’a été offert par la plus grande fan de Jeanne Benameur de toute la blogosphère. Je lui dois ma découverte des Demeurées, je lui dois une belle rencontre avec l’auteur à Montreuil l’an dernier et je lui dois bien d’autres choses encore sur lesquelles il n’est pas nécessaire de s’étendre ici…

Les reliques de Jeanne Benameur. Actes Sud, 2011. 102 pages. 6,60 euros.

Les avis de Antigone ; ClaraKrolLasardine ; NouketteSandrine ; Sylire





mercredi 17 décembre 2014

Petit Pierrot T3 : Des étoiles plein les yeux - Alberto Varanda

Petit Pierrot fait partie de ces personnages attachants en diable que l’on a plaisir à retrouver. C’est un rêveur, fasciné par la lune et amoureux de la petite Émilie, qui le fait rougir à chaque fois qu’il la voit. Son camarade préféré est un escargot, sorte de Jiminy Cricket, à la fois bonne conscience et confident terre à terre un poil rabat-joie. Dans ce troisième tome, Pierrot s’égare avec sa belle parmi les coquelicots de Claude Monet et sur le pont japonais du bassin aux nymphéas. Il se lance dans la rédaction d’un dictionnaire, philosophe toujours un peu et laisse son imagination prendre le pouvoir. C’est un contemplatif qui a la tête dans les étoiles, et c’est un peu l’enfant que j’aurais aimé être.

Varanda possède cette capacité rare à dire beaucoup avec trois fois rien. Il préfère jouer sur les attitudes, les regards notamment, plutôt que de lancer ses personnages dans de longs discours. Ses illustrations pleine page muettes sont autant de tableaux d’une stupéfiante expressivité. Petit Pierrot, c’est la douceur incarnée, une bulle hors du temps et des modes à savourer avec gourmandise. Une série inclassable et véritablement tout public qui prouve, s’il en était encore besoin, qu’il est possible de faire de la poésie en bande dessinée.


Petit Pierrot T3 : Des étoiles plein les yeux d’Alberto Varanda. Soleil, 2014. 52 pages. 17.95 euros.


Une lecture commune que je partage une fois de plus avec Noukette.

Les avis d'Hélène et Yaneck.


mardi 16 décembre 2014

Belle gueule de bois - Pierre Deschavannes

Pierre est un ado qui vit seul avec son père dans une maison perdue en pleine montagne, près d’une forêt. Son père est chômeur, alcoolique et « dépressif à plein temps ». S'il a choisi de le suivre quand ses parents se sont séparés, c'est parce qu’une « mère se porte dans le cœur, un père dans les tripes ». Au collège, c’est la cata : 6/20 de moyenne générale. Quand un prof lui demande ce qu’il veut faire plus tard, Pierre répond : Vagabond. Pierre va mal. C’est un gamin en souffrance, impuissant devant cette déchéance paternelle qu’il ne peut que constater. Il refuse de suivre la même trajectoire, de se voir vieux, « en train de picoler avec un pote qui a raté ses rêves lui aussi. [...] Je me suis promis de ne jamais finir comme ça ».

Un récit fort, au réalisme dérangeant. Un chant d’amour aux phrases acérées où les mots de Pierre résonnent et frappent l’âme. « Habiter avec mon père, c’est un peu comme la vie, même si elle vous fait mal, il y a toujours une voix bien cachée qui vous dit qu’il ne faut pas l’abandonner ». La fin est ouverte, en suspens : « Où se trouve l’issue ? ». C’est tout ce que j’aime, de la littérature jeunesse qui ose et bouscule sans esbroufe, sans chercher à en faire des caisses, sans tomber dans la surenchère.

Un premier roman culotté et elliptique, scandé comme un vieux blues qui vous gratte jusqu’à l’os.

Belle gueule de bois de Pierre Deschavannes. Rouergue, 2014. 62 pages. 8,30 euros. A partir de 13 ans.

Une lecture que je partage une fois de plus avec Noukette et un billet dans lequel je peux insérer le joli logo qu'a réalisé pour nous Mathilde.







lundi 15 décembre 2014

Mes albums de Noël préférés depuis que je suis papa

Aujourd’hui une petite sélection d’albums de Noël retrouvés sur les étagères des pépettes. Rien de récent mais de très beaux souvenirs de lecture, remontant pour certains à plus de dix ans maintenant. Nostalgie quand tu nous tiens…


Une des toutes premières séries que pépette n°1 a eu dans sa bibliothèque. Apolline et son doudou ont fait un tabac à l’époque. Dans celui-là, la chipie déballe ses cadeaux mais préfère s’amuser avec les papiers et les rubans plutôt qu’avec ses jouets. C’est tendre et espiègle. Malheureusement impossible à trouver en librairie depuis un sacré bout de temps maintenant. C’est bien dommage parce que la qualité était au rendez-vous.

Les petites vies d’Apolline : le cadeau de Noël d’Armelle Modéré et Didier Dufresne. Mango, 2002. 16 pages. 5,90 euros. A partir de 18 mois.


La première série d’Antoon Krings qui connaîtra le succès avec les drôles de petites bêtes. Ici, Norbert attend le Père Noël de pied ferme et Valentine lui fait une blague qui va mal tourner. Je ne suis pas fan de cet album que je trouve un peu cucul mais les pépettes l’ont toujours beaucoup aimé.

Norbert et le Père Noël d’Antoon Krings. L’école des loisirs, 1991. 26 pages. 7,00 euros. A partir de 3 ans.




Un album que j’adore (j’avais d’ailleurs fait un billet il y a fort longtemps). Une histoire inspirée de la tradition orale alsacienne qui explique pourquoi le sapin est devenu l’arbre de Noël, généreux et protecteur. Tout simplement magnifique !


La légende du sapin de Thierry Chapeau. Calicéphale éditions, 2010. 30 pages. 9,00 euros. A partir de 4 ans.






Un  petit format carré, pas cher et pratique à manipuler pour cette « véritable histoire du Père Noël » un peu tirée par les cheveux mais aux illustrations pleines de charme. Loin d’être mon préféré, on va dire qu’il a le mérite de se lire tout seul.

La véritable histoire du Père Noël de Marie-Anne Boucher et Rémi Hamoir. Gautier-Languereau, 2007. 32 pages. 5,25 euros. A partir de 4 ans.





Un portrait du Père Noël le montrant à l’œuvre toute l’année afin de préparer au mieux le grand soir. Un album richement illustré et fourmillant de détails que les enfants pourront passer des heures à regarder, encore et encore.

Quel est le secret du père Noël ? de Marla Frazee. Milan, 2006. 34 pages. 9,90 euros. A partir de 4 ans.






Arthur a l’habitude de préparer les plus beaux jouets du monde pour le Père Noël mais cette année il est en retard… Un album qui vaut surtout pour les illustrations délicieusement vintage d’Eve Tharlet (Mr Blaireau et Mme Renarde) devant lesquelles je pourrais rester des heures.

Vite, vite, demain c’est Noël ! d’Eve Tharlet. Nord-Sud, 2001. 32 pages. 13,00 euros. A partir de 4 ans.




Celui-là aussi je l’adore ! Une réécriture du petit chaperon rouge où Roseline, en allant chez sa grand-mère, découvre des traces de pas dans la neige et se demande à qui elles peuvent bien appartenir. Un livre avec des volets et des rabats qui a malheureusement fini en piteux état et dont nous avons dû nous séparer. Mais cette année une adorable blogueuse a eu l’excellente idée de l’offrir à Charlotte pour son anniversaire, avec une dédicace de l’auteur. Autant vous dire que c’était le cadeau parfait !

Géant, es-tu là ? De Sabine de Greef. Pastel, 2005. 16 pages. 11,20 euros. A partir de 3 ans.


Le petit dernier et le préféré de Charlotte en ce moment. Aucune histoire, forcément, puisque c’est un imagier. Mais on peut tout faire bouger à l’intérieur avec les doigts. On glisse, on coulisse et ça s’anime. Tous les jours elle le sort et elle le manipule avec un évident plaisir. Dans dix ans il sera encore à la maison, c’est une certitude. Nostalgie quand tu nous tiens…

Mon imagier de Noël de Nathalie Choux. Nathan, 2012. 10 pages. 7.90 euros. A partir de 1 an.