A peine 110 pages et je me suis fait ch... comme c’est pas permis. A croire que Wharton a fait des petits. Jane raconte son histoire et on s’en tamponne royalement. Une jeune femme rêveuse qui se retrouve prise dans les filets d’un vieux beau et qui va finir par le regretter, ce n’est pas super rigolo mais il y avait matière à plus de légèreté. Si au moins elle avait résumé les choses avec détachement et humour. Là, où bien elle se jette des fleurs (je réalise un documentaire, il remporte un oscar, j’écris un livre, il devient un best seller…) ou bien elle plombe son récit avec des détails sans aucun intérêt. Exemple, son contrat de mariage qu’elle nous impose dans les moindres détails : « Chaque année où il ne me tromperait pas, et inversement, et où je n’aurais aucune raison de demander le divorce pour ce motif, je recevrais 40 000 dollars le 30 décembre, en plus du règlement de toutes nos dépenses courantes. Si je divorçais pour incompatibilité, ce qu’il acceptait de ne pas contester (clause imposée par mon avocat), que je l’aie trompé ou pas, je n’aurais droit à aucune pension, mais je conserverais tout mes biens, y compris les voitures, bijoux et autres cadeaux et, je toucherais une somme unique de 50 000 dollars. S’il me trompait j’aurais les mêmes voitures, bijoux et autres cadeaux et, en seul versement, 50% de sa valeur nette, dont il paierait les impôts (clause imposée par mon avocat) ». Franchement, qu’est-ce qu’on en a à cirer ? Même l’ambiance des années 80 à New York n’est que survolée. Beaucoup de drogue, une communauté gay omniprésente, un maximum de superficialité… Certes, et après ? Rien à sauver donc, ni l’écriture, ni l’histoire, et encore moins les personnages, tous plus barbants les uns que les autres.
Un livre boulet, de ceux que l’on se traîne pendant des jours, voire des semaines, avant d’en voir le bout. Heureusement que c’est un emprunt de la médiathèque, ça m’aurait fait mal au ventre de dépenser quinze euros pour un navet pareil.
Promenades avec les hommes d’Ann Beattie. Bourgois, 2012. 110 pages. 15,00 euros.
Merci de nous éviter une mauvaise pioche !!
RépondreSupprimerPAs de quoi ;)
SupprimerEt seulement 110 pages, ça compte aussi!
RépondreSupprimerTu crois que s'il y avait eu plus de pages cela aurait été meilleur ? Permets-moi d'en douter fortement !
SupprimerJ'aurais été capable de le lire, tiens, ce livre-ci.
RépondreSupprimerA défaut de la lire, au moins j'ai bien ri en lisant ton billet !
C'est toujours ça de gagné ;)
SupprimerQue voilà une belle descente en flèche ... ( pauvre Wharton, elle n'a quand même pas mérité cela !)En tout cas, comme je ne connaissais pas ce titre, ni cette auteure, ma mémoire ne sera pas encombrée, merci donc et bonne journée !
RépondreSupprimerNon, pas la peine d'encombrer ta mémoire, tu as forcément bien mieux dans ta pal.
SupprimerBon... next !
RépondreSupprimerEn espérant qu'il soit meilleur...
SupprimerAhah bon au moins quand tu n'aimes pas, tu nous fait rire ! C'est ça de gagné. J'attends ton prochain navet avec impatience ;-)
RépondreSupprimerPS : Veux-tu que je fasse voyager "La Maison où je suis mort autrefois" jusque chez toi ?
Merci pour ta proposition, c'est gentil. J'ai envie de dire pourquoi pas...
SupprimerC'est marrant parce que malgré cette descente en flamme, le thème fait tilt, et j'aurais presque envie de le lire !
RépondreSupprimerTu peux, tu aimeras peut-être. Et puis ça ne te prendra pas trop de temps si tu apprécies...
SupprimerJe l'vais emprunté à la biblio, lu quelques pages en soupirant d'ennui.Je l'ai abandonné et rendu sans regret...
RépondreSupprimerEncore une fois, on est raccords ;)
Supprimerça, c'est dit !
RépondreSupprimerEt il fallait que ce soit dit !
SupprimerTout va bien, rien qu'à lire le titre et ta présentation, je n'étais déjà pas intéressée :-)
RépondreSupprimerAh oui le titre, j'ai oublié d'en parler. Franchement, quel titre à la c..
Supprimersuper! et un de moins à lire, et je suis à peu près certaine que je me serais autant ennuyée que toi
RépondreSupprimermerci
Luocine
Si je peux rendre service..
SupprimerBravo à toi d'avoir tenu le coup sur 110 pages pour nous éviter le pire...
RépondreSupprimerMerci ;)
Tenir le coup, c'est exactement ce que j'ai eu l'impression de faire.
SupprimerJe note que NON ^-^
RépondreSupprimerEt tu fais bien je pense.
SupprimerDommage car c'est le genre d'histoire qui a tout pour me plaire !
RépondreSupprimerQui sait, tu aimerais peut-être.
SupprimerUn boulet... OK !!! Je note NON ! aussi !
RépondreSupprimerEt je suppose que ta pal s'en réjouit.
SupprimerJe plussoie! Pauvre Edith Wharton!
RépondreSupprimerPas tentée du tout par celui-ci, néanmoins.
C'est vrai, je ne suis pas sympa avec Wharton, celui-là est bien pire (c'est dire !).
SupprimerJe crois qu'on a bien compris que tu n'avais pas aimé... :D
RépondreSupprimerça me rassure, mon but est atteint.
SupprimerMais mon Jérôme se lâche et j'aime cela !!!! Bises (enfin, je ne lirai pas ce livre tout de même)
RépondreSupprimerT'as vu comme je peux être méchant. Une vraie teigne !
SupprimerHan, pas du tout d'accord avec toi, j'ai beaucoup aimé ce livre, moi :)
RépondreSupprimerMes notes de l'époque :
Attention, charme fou ! Dans cette novella d'Ann Beattie, "Promenades avec les hommes" (2012 Christian Bourgois éditeur 109 pages) (Walk with men 2010), jolie traduction d'Anne Rabinovitch, nous sommes à New-York, en 1980, aux côtés de Jane, toute fraîche émoulue d'Harvard, qui tombe sur Neil, vingt ans de plus qu'elle. Il est écrivain, il veut l'éduquer, ils s'aiment, ils se quittent, ils se retrouvent, la vie est compliquée... Avec un style profondément personnel, Ann Beattie nous raconte mille choses à la fois et en quelques brèves descriptions s'adresse directement aux parties de nous qui ne demandent qu'à saigner. C'est vivant, coloré, très prenant, pas loin d'un éblouissement, en tout cas savoureux.
« Les italiques procurent un avantage extraordinaire : on voit tout de suite que les mots se bousculent. Quand quelque chose est penché, l'ironie n'est jamais très loin. »
« (...) glissé dans sa poche non pas un triangle de foulard, mais un morceau de papier artisanal fabriqué en Italie , sur lequel il avait écrit en minuscules pattes de mouche "Je t'aime", cent fois exactement. Sur ma plante de pied, il avait écrit (pendant que je riais comme une folle) "Elle m'aime". »
Mince, on a pas lu le même livre ! Charme fou, sérieux ? Comme j'aurais aimé avoir ton ressenti en refermant ce petit livre. Je suis insensible ou quoi ? Je parie que tu adores Wharton...
SupprimerMême pas :)))
RépondreSupprimerJe me suis beaucoup ennuyée en lisant Edith Wharton, mais là, pas du tout. J'ai eu l'impression d'une grande proximité, je ne sais pas, j'ai été accrochée dès les premières phrases.
En plus j'ai crasché mes notes en voulant les recopier, là, j'avais des tonnes d'autres citations, bon, tant pis, je te les épargne ;o)))))
En même temps c'est super je trouve que nos avis soient si différents. Tu n'avais pas fait de billet ? J'aurais aimé mettre le lien pour équilibrer la balance.
SupprimerNon :)
RépondreSupprimerDommage !
SupprimerUn avis radical, j'adore !
RépondreSupprimerMerci !
SupprimerComment dire ... je vais noter ce titre !
RépondreSupprimerSur la liste des livres à ne pas prendre...
Il faudrait aussi que je me lance dans une liste de ce genre, ça peut toujours servir.
SupprimerOh my que ça a l'air plate! Et si elle se vante en plus... impossible, je virerais folle!
RépondreSupprimerPas certain en effet que tu trouves ton compte avec ce titre.
SupprimerSans être aussi enthousiaste que Cuné, je garde un bon souvenir de ce livre, même si j'ai été agacée quelquefois par le personnage de Jane. Mais j'ai bien aimé les personnages secondaires, les relations entre eux, j'y ai retrouvé l'ambiance de certains films de Woody Allen. Et cette lecture m'a donné envie de découvrir d'autres textes d'Ann Beattie.
RépondreSupprimerComme on dit, tous les goûts sont dans la nature !
Ah ben moi cette lecture ne m'a pas du tout donné envie de découvrir d'autres textes de l'auteur...
SupprimerMais pourquoi est-il aussi méchant...?? Parce queeeeeeeee ! Tu l'a pas loupé celui là dis moi ! ;-)
RépondreSupprimerMéchant, moi ? Je suis la gentillesse même voyons. C'est juste que quand ça m'agace, j'ai besoin de le dire ;)
SupprimerJ'ai lu rapidement ce livre, j'ai passé un moment agréable. Ce n'est pas un coup de coeur comme pour Cuné mais j'ai trouvé la lecture plaisante, j'ai aimé l'ambiance NY dans les années 1980 et surtout quand j'ai fait mon billet (programmé pour début janvier :)) j'ai vu que finalement j'avais retiré pas mal d'impressions de ce court récit. Je ne sais pas s'il me marquera mais je suis contente de l'avoir découvert.
RépondreSupprimerC'est bien que ce texte est trouvé quelques lectrices pour l'apprécier. C'est même rassurant je trouve et ça me conforte dans l'idée que quand je suis mal luné en attaquant un roman, je ne trouve rien pour le sauver.
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