Un recueil d’histoires courtes qui vaut surtout pour le premier récit, celui de la Comtesse de Frivoli se lançant au cœur de la jungle africaine à la chasse au léopard et se retrouvant, pour son plus grand plaisir, aux mains d’une tribu d’excités. Excitées, les femmes (à fortes poitrines, cela va de soi) le sont toujours dans ce petit livre à l’humour potache et un peu gras où les membres vigoureux et turgescents se donnent sans compter pour assouvir les appétits insatiables de ces dames. Pas follement original mais plutôt bien réalisé.
Merci à Manika pour le cadeau !
Jungle Fever de Douglo. Dynamite, 2014. 50 pages. 9,00 euros.
C'est l'histoire d'une jeune femme qui, un matin, réalise qu'elle n'est plus amoureuse de son compagnon. Elle décide alors de lui écrire une lettre de rupture. Le texte sonne au départ comme une bafouille griffonnée à la va vite et collée sur le frigo mais peu à peu les mots révèlent une ironie mordante, des reproches en cascade et un constat d’échec sans appel.
Le dessin est chic, élégant, vraiment classe et sensuel. Mais l’album se lit bien trop vite et en dehors d’être graphiquement très réussi, il reste au final assez anecdotique.
Darling chéri de Walter Minus. Hachette Comics, 2016. 32 pages. 14,95 euros.
Les Loisirs d’Anna raconte les aventures d’une jeune secrétaire d’apparence toute timide qui, le week-end venu, se transforme en femme fatale assoiffée de sexe. Sa spécialité : offrir des moments de détente torrides à de jeunes salary men surmenés ou à des étudiants ayant sérieusement besoin d’être déniaisés. Sans contrepartie financière ou autre, juste pour aider son prochain. Duo, trio, partouze, la petite n’a pas froid aux yeux, c’est le moins que l’on puisse dire.
Du manga porno classique où les filles ont comme il se doit des poitrines phénoménales. Pas vraiment mon truc mais les amateurs du genre se régaleront.
Les Loisirs d’Anna T1, de Saigado. Taifu Comics, 2009. 220 pages. 8,95 euros.
Dans un monde futuriste à l'abandon, un virus incontrôlable transforme les hommes en mutants assoiffés de sang. Seul le sérum permet d'échapper à la maladie. La pulpeuse Druuna est prête à tout pour obtenir le précieux remède et sauver son amoureux Schastar, gravement atteint. Dans un environnement où le sexe et la violence sont rois, la jeune femme va devoir user de ses charmes pour parvenir à ses fins.
Un chef d'oeuvre de la BD érotique et de la SF. Le graphisme de l'italien Paolo Serpieri est tout simplement incroyable. J'ai découvert cette série au début des années 90, j'avais à peine 15 ans et Druuna a peuplé nombre de mes nuits (et à cause d'elle j'ai aussi tâché nombre de mes draps mais je préfère ne pas m'étendre sur le sujet...).
Druuna T2 de Paolo Serpieri. Dargaud, 1987. 64 pages. 14,50 euros (épuisé et réédité depuis par Glénat mais avec des couvertures bien moins attirantes je trouve)
Trois hommes et une femmes sortent d'un marais avec des scaphandres. Ils retirent leur attirail et se retrouvent entièrement nus, dans une jungle hostile. Ils sont semblent-ils les derniers être humains et les hommes font de la femme leur plus précieux trésor. Logique puisque celle qu'ils surnomment Eve est le dernier espoir de sauver l'espèce. Inspectant les alentours, ils découvrent les vestiges d'une civilisation disparue et finissent par se demander s'ils sont vraiment seuls...
Un classique de la BD érotique que je n'avais jusqu'alors pas eu la chance de découvrir, l'erreur est réparée. C'est étrange, glauque, excitant, mystique, très osé. Le dessin est incroyablement expressif, l'anatomie féminine exposée sous toutes ses coutures. A l'évidence Riverston est bien plus à l'aise pour représenter les femmes que les hommes. Bon, pour être honnête, je suis pas certain d'avoir tout compris, impression renforcée par le fait que l'histoire n'ait jamais été menée à son terme par l'auteur. Mais je dois reconnaître que j'ai vécu une expérience de lecture assez perturbante et rien que pour ça, ça valait la peine.
Un classique de la BD érotique que je n'avais jusqu'alors pas eu la chance de découvrir, l'erreur est réparée. C'est étrange, glauque, excitant, mystique, très osé. Le dessin est incroyablement expressif, l'anatomie féminine exposée sous toutes ses coutures. A l'évidence Riverston est bien plus à l'aise pour représenter les femmes que les hommes. Bon, pour être honnête, je suis pas certain d'avoir tout compris, impression renforcée par le fait que l'histoire n'ait jamais été menée à son terme par l'auteur. Mais je dois reconnaître que j'ai vécu une expérience de lecture assez perturbante et rien que pour ça, ça valait la peine.
Nagarya de Riverstone. Dynamite, 2016. 150 pages. 24,95 euros.
Pas vraiment de conclusion à attendre pour clore ce billet, disons juste que les gros seins en couverture, c'est vendeur (en ce qui me concerne du moins). Et qu'un peu de vulgarité ne fait jamais de mal (en ce qui me concerne du moins).
Pas vraiment de conclusion à attendre pour clore ce billet, disons juste que les gros seins en couverture, c'est vendeur (en ce qui me concerne du moins). Et qu'un peu de vulgarité ne fait jamais de mal (en ce qui me concerne du moins).
Tous les participants du premier mardi sont à retrouver chez Stephie |
Je dois lire Nagarya. Je l'ai feuilletée et si j'aime beaucoup le corps de cette femme, je n'ai en effet pas l'impression que le scénario soit abouti :)
RépondreSupprimerMerci de t'être encore une fois dévoué pour le rendez-vous :)
Je donne de ma personne tu sais :)
SupprimerCela ne va pas être si facile de passer à Mickey après ça. Quoique, les oreilles, à bien y réfléchir, il y a peut-être un lien possible... A demain ;-)
RépondreSupprimerEt bien j'ai réussi à relever le challenge ;)
SupprimerPasser de Toussaint à Gros seins, il faut le faire, tu es d'humeur provocatrice ^^ Bon, pas pour moi, hein, la BD érotique, à part le dieu Manara, ce n'est pas trop mon truc ^^
RépondreSupprimerManara, c'est surfait :p
SupprimerMouarf...! J'admire ton abnégation, c'est beau je trouve ! 😂
RépondreSupprimerJ'aurais bientôt une statue tu crois ?
SupprimerAhahaha ce "mardi c'est permis", c'est quand même un gros prétexte pour justifier certaines lectures. J'avoue, ça passe bien comme ça.:-) Euh les dialogues de Druuna, c'est quand même du niveau Harlequin, hahaha !
RépondreSupprimerNe dis pas de mal de Druuna, c'est ma préférée :p
SupprimerAh que je suis ému par tous ces seins ! Nous sommes (les hommes et les lesbiennes ) attirés par les poitrines féminines, pourquoi? Souvenir des tétées de nos mamans ? Va savoir...
RépondreSupprimerA vrai dire je ne me pose pas trop la question :)
Supprimermdrrrrrr quel sacrifice tu as dû faire pour écrire ton billet mon pauvre! Mouaha ha ha ha ha ha
RépondreSupprimerIl a bien fallu que tu ressortes tes vieux livres de la poussière (ou de l'étagère du haut....), pour inspirer ta plume on s'entend.............. purée la Druuna elle est équipée pour veiller tard!!! :D))))
Tu es un homme de sacrifice Jérôme, j'admire PTDR
"Sacrifice" est mon deuxième prénom^^
SupprimerRho chez toi c'est bien la Tous Seins :O)
RépondreSupprimerFaudrait que je retrouve le titre d'une BD très érotique qui peuplait mes étagères d'adolescente... Mais je ne la retrouve pas...
Bref
Bises
Si tu retrouves le titre de cette BD ça m'intéresse, hein ;)
Supprimerah oui effectivement tu t'es gâté en gros seins :P
RépondreSupprimerIl n'y a pas de mal à se faire du bien, non ?
SupprimerUne belle sélection tu nous gates ! Les dessins du dernier ressemblent presque à des photos !
RépondreSupprimerLes peaux ont un grain proche de la photo, c'est vrai.
SupprimerQuelle sélection ce mois-çi.....
RépondreSupprimerJ'ai bossé dur^^
SupprimerMouhaha , j'avoue que tu t'es lâché ! J'avais un copain dans les années ...70 qui avait des tonnes de BD magnifiques, même les érotiques étaient superbes, je n'ai rien noté à cette époque j'aurais dû...ne serait-ce que pour t'en parler ! :) Demain c'est le jour des Morts, je crains le pire :) :)
RépondreSupprimerAh oui, tu aurais dû, c'est toujours intéressant ce genrede références^^
SupprimerNormal de parler gros seins pour la Toussaint !
RépondreSupprimerTu as tout compris :)
SupprimerA part une BD, pas de BD porno sans gros seins donc.
RépondreSupprimerC'est possible, si, il y a une BD américaine qui a pour titre "Omaha" où l'héroïne a une poitrine "normale".
SupprimerJe participe rarement mais je rigole bien avec ce rendez-vous !
RépondreSupprimerC'est toujours ça de pris ;)
SupprimerComme je suis un peu lent, il m'a fallu un moment pour comprendre le lien entre tous ces seins et la...Toussaint !! ^^
RépondreSupprimerça m'étonne de toi, tiens ;)
Supprimersacré Jérôme !! :)))))
RépondreSupprimerJe vais le prendre comme un compliment...
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