- Pourquoi es-tu venu ici.
- Pour revoir quelqu’un. Une femme. Qui ne
répondait plus à mes lettres. Je voulais savoir pourquoi.
- Et tu l’as vue ?
- Oui.
- Mais si tu es là, c’est que ça s’est mal passé,
n’est-ce pas ?
- En un sens. Disons que j’ai eu des réponses,
mais que celles-ci compliquent encore plus les choses. Je me dis qu’il vaut
mieux que je reparte…
Ils se sont aimés mais elle est partie. Il lui a écrit mais
elle ne lui a pas répondu. Il a donc décidé de lui rendre visite à l’improviste
pour obtenir des explications et, éventuellement, recoller les morceaux. Henri
débarque donc sur l’île de B. où Youna s’est installée. Il trouve sa maison, s’en
approche et frappe à la porte. Elle lui ouvre et lui dit simplement « entre »…
Un livre acheté tout à fait par hasard, à cause de sa couverture (un tableau de
Jean-Baptiste Corot). Sophie Van Der Linden écrit par petites touches un roman impressionniste. Elle invite le lecteur à suivre Henri sur l’île, à partager ses
rencontres, ses flâneries. On croise ici un restaurateur déballant des denrées
venues du continent, là quelques loups de mer attablés dans un troquet, une
petite fille courant dans le sable, un marathonien à l’entraînement, un fermier
rentrant ses vaches à l’étable, un allemand en fuite, un musicien accueillant, un chat chasseur de chouette ou encore un jeune garçon en vacances chez son
oncle.
Une histoire du début du 20ème siècle, à peine esquissée, comme murmurée à l’oreille. Une histoire belle et triste aux accents contemplatifs. Entre vagabondage, nostalgie et amour brisé, on chemine sur la pointe des pieds avec Henri, ses attentes, ses doutes et ses certitudes. Un joli tableau, aussi bref que sensible, hors des modes et du temps. Après, il faut reconnaître que ce roman à l’atmosphère surannée pourra laisser plus d’un lecteur de marbre. Personnellement j’ai aimé cette ambiance un peu désuète, même si je ne suis pas certain qu’il m’en reste grand-chose d’ici peu.
Une histoire du début du 20ème siècle, à peine esquissée, comme murmurée à l’oreille. Une histoire belle et triste aux accents contemplatifs. Entre vagabondage, nostalgie et amour brisé, on chemine sur la pointe des pieds avec Henri, ses attentes, ses doutes et ses certitudes. Un joli tableau, aussi bref que sensible, hors des modes et du temps. Après, il faut reconnaître que ce roman à l’atmosphère surannée pourra laisser plus d’un lecteur de marbre. Personnellement j’ai aimé cette ambiance un peu désuète, même si je ne suis pas certain qu’il m’en reste grand-chose d’ici peu.
De terre et de mer de Sophie Van der Linden. Buchet Chastel,
2016. 150 pages. 14,00 euros.
Je guettais ton billet car j'ai beaucoup aimé son précédent. Je n'en ferai pas une priorité mais je pense qu'il pourrait me plaire.
RépondreSupprimerPour moi c'était une première.
SupprimerPas sûr que ce roman soit pour moi...
RépondreSupprimerC'est assez spécial il faut dire.
SupprimerTu me tente ! J'avais aussi repéré la couverture !
RépondreSupprimerElle est attirante il faut dire ;)
SupprimerTiens tiens, je ne sais pas, suis intriguée, c'est malin ! Alors je note et pis je verrai !
RépondreSupprimerla bise jeune homme
Il faut toujours voir ;)
SupprimerTrès fortement conseillé par une de mes libraires.
RépondreSupprimerPas étonnant ;)
SupprimerLe côté suranné, la narration impressionniste, la couverture pourraient tout à fait me plaire, je le garde dans un coin de ma tête.
RépondreSupprimerUn jour peut-être...
SupprimerUn livre aussi attirant que sa couverture.
RépondreSupprimerVoila.
Supprimertu as combien de BD chez toi ????? ta dernière phrase suffit à me faire hésiter. Demain, retour à la Bibli - j'espère trouver du bon en BD !
RépondreSupprimerHeu... mais c'est pas du tout une BD hein !!!!!
SupprimerDe temps à autre, entre deux plombants, cela peut faire du bien un tel roman. Il n'est pas à la bibli, donc...
RépondreSupprimerDonc il va te falloir attendre un peu ;)
SupprimerDis comme ça, c'est assez tentant, et je suis presque sûre d'y trouver mon compte, même si les sensations s'estompent rapidement ;-)
RépondreSupprimerC'est une ambiance qui devrait te plaire.
Supprimerje l'avais repéré aussi...
RépondreSupprimerM'étonne pas...
SupprimerTout comme toi, je n'aurais eu aucun mal à être attiré par la couverture si j'étais tombé dessus. Au plaisir de te relire...
RépondreSupprimerElle sort du lot cette couverture.
SupprimerLà j'avoue, pas besoin de lever mon bouclier, je sens d'office que ce n'est pas une lecture top prioritaire pour moi.:-)
RépondreSupprimerJe ne vais forcément essayer de te contredire.
SupprimerJ'aimerais bien le lire :)
RépondreSupprimerT§u sais ce qu'il te reste à faire.
SupprimerJ'ai failli craquer aussi, sur cette couverture, et ce titre... ;) Je suis un peu refroidie par le côté désuet que tu évoques... on verra si j'ai l'occasion.
RépondreSupprimerLe désuet ça a du charme parfois.
SupprimerDéjà avec un titre pareil moi j'ai envie de m'y plonger. Et cette couverture magnifique! Une histoire "comme murmurée à l’oreille". Un livre douceur il me semble. Que ça fait du bien parfois... :-*
RépondreSupprimerLe titre est beau, c'est vrai. Comme la couverture.
Supprimerje ne sais pas trop, cette dimension contemplative m'effraie un peu mais le côté désuet m'attire...
RépondreSupprimerJ'aime bien le contemplatif.
SupprimerJ'ai bien aimé ses 2 précédents romans, notamment "La Fabrique du monde" sur une histoire d'amour dans une usine de textile en Chine. L'auteure travaille beaucoup ses atmosphères, son ton ... Bref, je lirai celui-là aussi !
RépondreSupprimerJ'ai l'impression qu'elle aime changer totalement de sujet à chaque roman.
Supprimer..."à peine esquissée, comme murmurée à l’oreille." Il devrait me plaire, ce livre-là...
RépondreSupprimerJe le pense aussi.
SupprimerTout à fait dans mes cordes ! Je note !
RépondreSupprimerL’impressionnisme, c'est ton truc je parie ;)
SupprimerJ'aurais pu aussi l'acheter pour la couverture, et puis ce que tu en dis me tente aussi.
RépondreSupprimerCette couverture, c'est un piège !
SupprimerJe viens de le terminer et suis ravie de cette parenthèse contemplative
RépondreSupprimerJe l'ai aussi vécu comme ça.
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