Fontenaille © Calmann-lévy 2012 |
J’aime bien Élise
Fontenaille. Je vous en ai parlé ici et ici. Ma vie précaire tient presque du
journal intime. Difficile de démêler le vrai du faux mais il semble bien que la
plupart des événements relatés se sont vraiment déroulés. Les premiers
chapitres sont excellents, de l’installation de sa « bibliothèque sauvage »
en bas de chez elle à son voyage en Guyane, les anecdotes sont savoureuses et
traitées sans pathos. Le problème, c’est que par la suite, l’empilement des
saynètes et des portraits plutôt fades a sérieusement entamé mon intérêt pour le
texte. Le pire, (pour moi) ce sont tous ces chapitres où elle s’attarde sur ses
nombreuses conquêtes, le plus souvent des jeunes gens d’origines exotiques qui
ne font que défiler dans sa vie (et dans son lit) les uns après les autres. Du
récit léger et émouvant on passe à cette autofiction pure et dure que je ne
supporte pas. Franchement, les nombreux succès de la narratrice sur les sites
de rencontres m’ont laissés totalement de marbre.
Au final, ce roman
autofictionnel m’est apparu bancal. Des débuts franchement réussis et une fin
laborieuse, limite pénible. Heureusement qu’il n’y avait pas 50 pages de plus,
je crois que j’aurais abandonné en route. Une relative déception donc, qui ne m’empêchera
cependant pas de m’intéresser aux futures publications de cette auteure
attachante.
Ma
vie précaire, d’Élise Fontenaille. Calmann-lévy, 2012.
206 pages. 15,50 euros.
Comme on asouvent les même ressentis, je préfère passer...
RépondreSupprimerC'est vrai que nos ressentis sont souvent proches. Du coup je ne te conseille pas cette lecture ^^
SupprimerJe ne supporte pas l'autofiction non plus, mais je garde en tête les autres titres dont tu as parlé.
RépondreSupprimerLa bibliographie d4elise Fontenaille est tellement longue que tu as le choix de toute façon !
SupprimerBof, pas pour moi celui là, j'ai du mal avec l'autofiction...
RépondreSupprimerEn effet si l'autofiction n'est pas ton truc tu peux passer ton chemin.
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