Un roman qui, à bien des égards, m’a rappelé « La dictature des ronces », lu tout récemment. Même personnage enfoncé dans la solitude et mal dans sa peau, même départ vers une île où les autochtones sont de sacrés numéros, même attachement soudain à un décor qui les fascine et les « enracine », même fausse légèreté de ton où l’humour de façade cache des réflexions bien plus profondes qu’il n’y paraît, même écriture nerveuse où le sens de la formule est un régal. Il y a peut-être là une nouvelle génération de jeunes auteurs français modernes et décomplexés, enfin prêts à botter les fesses de cette autofiction que j’exècre.
Un texte qui se lit tout seul et avec plaisir, bourré d’audace et de lâcher prise, sans la moindre trace de timidité. Une liberté de ton et une originalité qui font mouche, incontestablement.
Le caillou de Sigolène Vinson. Le Tripode, 2015. 200 pages. 17,00 euros.
Une lecture commune partagée en nombre aujourd’hui avec Aifelle, Evalire, Noukette, Philisine, Une Comète et Zazy.
Pour ma part, je me suis beaucoup ennuyée :( Ton avis est intéressant car radicalement opposé au mien. Bonne journée !
RépondreSupprimerJ'ai vu ça. Ce sont des choses qui arrivent, tes prochaines lectures te conviendront davantage j'espère.
SupprimerJe n'aurais pas pensé à le comparer à "la dictature des ronces", mais je vois ce que tu veux dire. C'est sûr que c'est une voix originale qui ne s'appitoie pas sur son existence !
RépondreSupprimerC'est vrai qu'elle n'est pas du genre à se plaindre.
SupprimerIl va bien falloir que je le lise. Il m'intimide...
RépondreSupprimerAucune raison d'être intimidée, je te rassure ;)
SupprimerL'écriture m'a rappelé celle de Carole Fives (même génération). Il y a des choses intéressantes dans ce roman mais je n'ai pas accroché à deux endroits précis (l'un concernant les personnages corses, l'autre la période de la bosse même si tout s'explique). D'ailleurs, je ne targue pas cette histoire d'illogisme et je reconnais que la prose de Sigolène se lit bien. Bisous
RépondreSupprimerCarole Fives, je n'ai lu que ses romans jeunesse. Mais je trouve formidable ce regain de fraîcheur chez les jeunes auteurs.
SupprimerC'est vrai qu'il y a un sacré culot dans ce texte, ça bouscule sacrément les habitudes. On ne sait pas où l'auteure veut réellement nous emmener mais elle le fait tellement bien qu'on se laisse porter sans trop se poser de questions. Un joli brin de talent cette madame Vinson !
RépondreSupprimerC'est le genre de texte que l'on apprécie toi et moi, à force je commence à connaître nos goûts communs ;)
SupprimerJe ne te sens pas complètement enthousiaste, non ? Ou je cherche dans ton billet ce que j'ai envie d'y trouver, puisque ce roman ne me tente pas trop... pas en ce moment, en tout cas.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si on peut être enthousiaste avec un texte comme celui-là, c'est un autre ressenti en fait.
SupprimerTu n'as donc pas trouvé de longueurs.
RépondreSupprimerNon, aucune.
SupprimerJe viens de lire tous les commentaires à la suite de ton billet et je suis très curieuse maintenant. Alors je note ! Et j'aimerais bien lire ce qu'elle raconte sur la Corse.
RépondreSupprimerAlors fonce ;)
SupprimerJe ne connaissais pas du tout et je dois avouer que tu m'intrigues :)
RépondreSupprimerC'est un texte très intriguant.
SupprimerA gouter ...
RépondreSupprimerUne bonne soupe au caillou ;)
SupprimerLa couverture me rebuterait plutôt...
RépondreSupprimerJe n'en ai pas parler mais je la trouve affreuse !
SupprimerComme toi j'ai aimé l'écriture mais j'ai trouvé des longueurs dans le récit et un manque de chaleur dans la partie corse, une seconde partie nettement moins intéressante que la première. je ne connais pas la dictature des ronces
RépondreSupprimerLa seconde partie m'a désarçonné au départ mais je n'ai trouvé aucune longueur.
SupprimerVenant de lire le billet d'Aifelle, je confirme que je suis intriguée, même si je ne partage pas du tout ton point de vue sur l'autofiction, qui ne manque parfois pas d'intérêt ;-)
RépondreSupprimerC'est un long débat, l'autofiction, mais c'est un genre que je déteste vraiment.
Supprimerje suis très tentée - j'aime l'audace dans les romans - et je voudrais bien savoir pourquoi je ne peux plus commenter depuis mon téléphone, la technique m'en veut voilà :-)
RépondreSupprimerIl ne faut plus me parler des commentaires sur blogger, ça devient l'enfer !
SupprimerHmmm, je ne sais pas... Je le sens comme moyen (bouclier anti-PAL en forme ce soir, je rembarre tous les livres des blogs visités^^). Et puis le comm' de Comète me conforte dans l'idée que je ne rate peut-être rien.;-)
RépondreSupprimerTu cherches une bonne excuse, quoi ;)
SupprimerVoilà qui a le mérite d'éveiller ma curiosité.
RépondreSupprimerça pourrait te plaire.
SupprimerTrès bon roman qui visite des sentiers assez rares en littérature, original et bien écrit, une réussite
RépondreSupprimerOriginal, ça ne fait aucune doute !
SupprimerTiens c'est drôle, tu es le dernier avis que je lis, et tu as l'air d'avoir été emballé beaucoup plus que les autres. Je n'aurais lu que l'avis de Noukette et le tien, j'aurais peut-être passé la pas mais les autres me font dire que ce n'est pas du tout un livre pour moi.
RépondreSupprimerC'est ce qui est bien avec tous ces avis, on des ressentis très différents d'une personne à l'autre.
SupprimerAvec tous vos avis, je l'ai acheté !
RépondreSupprimerOn saura bientôt si tu as apprécié alors !
SupprimerAvec tous ces avis positifs, difficile de résister. Je retiens.
RépondreSupprimerC'est tellement original en même temps.
Supprimerbon moi très clairement voir ce livre partout m'a tout simplement mis en état de saturation absolue, je ne suis pas certaine qu'il soit pour moi (les billets mitigés commencent à émerger), trop autocentré (et certains blogueurs parlaient quand même d'éléments tr!s autobiographiques je crois, ou je confonds?). Par contre, tu me fais peur de la rapprocher de Siaudeau...on vient de m'en offrir un ;-)
RépondreSupprimerJe ne sais pas s'il est vraiment autobiographique, ce qui m'importe ici c'est la forme originale et la prise de risque ;)
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