Le principe reste le même : écrire 11 révélations sur moi, répondre aux 11 questions que l’on me pose, créer à mon tour 11 questions et les poser à 11 personnes.
Concernant les 11 révélations, j’ai tout donné
ici donc je n’y reviens pas. Concernant les 11 questions à créer et les 11 copains/copines à désigner, je passe aussi mon tour, pas le courage. Reste donc les 11 questions de mes tagueuses. 22 réponses à donner, donc (vous suivez j’espère) et j’avoue que c’est pas du facile-facile…
Les questions de Mo’
1. Que pensez-vous de cette citation de L’Entrevue (M. Fior) : « Que serions-nous s’il ne nous restait même pas les rêves ? »
On serait sacrément déprimés je crois…
2. Et de Formose (Li-Chin LIN) : « Les enseignants les plus appréciés étaient ceux qui nous aidaient à avoir de bonnes notes en nous donnant des astuces. Pas ceux qui nous encourageaient à penser » ?
Je crois que qu’il faut un peu des deux. La sentence du diplôme est devenue tellement importante que les conseils méthodologiques sont toujours bienvenus. Mais le prof qui t’encourage à penser, c’est quand même pas rien. Sans oublier que selon moi l’enseignant doit aussi être un passeur culturel, c’est un aspect fondamental du métier (surtout pour les profs doc).
3. Et une dernière des Ignorants (E. Davodeau et R. Leroy) : « Pourquoi un livre rencontre ou pas ses lecteurs ? Qu’est-ce qui fait la valeur d’un auteur ? »
Pourquoi un livre rencontre ou pas ses lecteurs, c’est une vaste question. Heureusement d’ailleurs qu’il n’y a pas qu’une seule réponse sinon tout le monde ferait le même livre. Après, la valeur d’un auteur, c’est super subjectif. Pour moi, il y a deux choses fondamentales : la musicalité de son écriture (c’est valable pour le dessin) et le rapport au monde qu'il construit en fonction de ses humeurs, ses envies et son vécu. C'est cette alchimie qui fait pour moi la valeur d'un auteur.
4. C’est la journée mondiale du Livre voyageur. Tu t’es inscrit pour participer à l’opération « Passes ton livre à ton voisin ». Tu devras donc déposer un livre de ton choix dans un lieu public pour qu’un inconnu l’emporte, le découvre et le remette dans le circuit des livres voyageurs par la suite. Quel livre choisis-tu et dans quel lieu le déposes-tu ?
Je crois que choisirais
La conjuration des imbéciles parce que le personnage d’Ignatius Reilly gagne à être connu. Et puis je laisserais bien traîner ce livre dans un stade de foot, dans la tribune réservée aux ultras par exemple, en espérant qu’ils ne prennent pas le titre pour eux (quoique…).
5. Un de tes amis souhaite suivre davantage l’actualité littéraire. Quel webzine lui conseillerais-tu ?
Pour moi il n’y a rien de mieux que
www.livreshebdo.fr. Il y a une grosse partie réservée aux abonnés mais quelques articles peuvent aussi être consultés gratuitement
6. Tu te réveilles un matin et constates rapidement qu’Internet n’existe plus. Toutes les radios relayent l’information. C’est un fait : Internet n’existe plus et rien ne le remplacera. Qu’est-ce qui te manquera le plus ?
Ben toi. Comment on ferait pour causer sans internet ? Y a bien le téléphone mais je suis pas fan. Ce serait dur dur…
7. Lors d’un Festival du livre, tu fais la queue pour rencontrer un auteur. Dans la file d’à-côté, un festivalier s’adresse à toi. Vous sympathisez. Il te parle de son dernier coup de cœur et d’une chronique qu’il a lue sur internet et avec laquelle il n’est pas d’accord. En investiguant, tu comprends que ladite chronique incendiaire est celle que tu as mise en ligne. Que fais-tu ? Te dénonces-tu comme l’auteur de cet écrit ou le laisses-tu parler et te dénigrer ?
Bien sûr que je me dénonce. J’écris pas de chroniques incendiaires mais si je le faisais j’espère qu’elles seraient argumentées donc à priori j’aurais de quoi répondre à ce festivalier dénigreur…
8. Un auteur te contacte car il aimerait que tu présentes son dernier ouvrage. En suivant le lien qu’il te donne pour accéder à son site, tu constates que tu n’apprécies ni son style, ni la teneur de ses propos. Avec diplomatie, tu le recontactes en lui expliquant que tu ne souhaites pas t’engager dans ce projet de partenariat. Il t’insulte, te trouve intolérant… Que lui réponds-tu ?
Je réponds rien du tout. Silence radio, c’est la meilleure des réponses dans un cas comme celui-là.
9. Suite à un accident, tes deux bras sont plâtrés pour deux mois. Te voilà en arrêt, incapable de travailler et avec un boulevard de temps libre pour les semaines à venir. Le problème, c’est que tu ne peux rien attraper seul. Adieu lectures ou as-tu un stratagème pour contourner cette difficulté ?
On peut être vulgaire, dis, on peut ? Alors si je n’ai plus l’usage de mes bras et que je devais tourner les pages d’un livre, je crois que j’essaierais avec ma b… Ok, je vois pas bien techniquement comment je m’y prendrais mais au moins ça occuperait mon temps libre d’essayer de trouver une solution.
10. Envie de sensations fortes ? Dans quel lieu atypique tenterais-tu une heure de lecture ?
Aucune idée. Pas en hauteur parce que j’ai le vertige. A la limite sous l’eau si c’était possible.
11. De quel conte d’enfant aimerais-tu être le héros ?
J’aimerais bien être Le chat Botté. Entre celui de Perrault et celui de Nancy Pena, c'est un personnage d'une grande richesse.
Les questions de Philisine
1-Si tu étais un mot ?
Eh ben, il commence bien ton questionnaire ! Si j’étais un mot, je dirais « délectation ». Ça renvoie au plaisir, au ravissement, à la volupté… tout ce que j’aime.
2- Si tu étais un événement ?
Un concours de tee-shirt mouillés sur une plage de Miami, ça me paraît pas mal comme événement important.
3- Si tu étais une image ?
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© Crumb |
4- Si tu étais une fleur ?
Je dirais le muguet parce que j’aime bien ses clochettes. Maintenant, sucer sa tige rend malade et j’avoue que ça me pose un vrai problème…
5- Si tu étais un mensonge ? Une couleur ?
Oui, je me suis permis de changer la question (je fais un peu comme chez moi) parce que sache que je ne mens jamais et qu’il m’est donc impossible d’imaginer être un mensonge. Bref, si j’étais une couleur je serais le bleu picard. Comment ça tu ne connais pas le bleu picard ? C’est une couleur obtenue grâce à la waide, une plante cultivée au Moyen-âge permettant de produire un magnifique pigment bleu. On appelle cette plante « l’or bleu de la Picardie » (c’était ma petite minute culturelle, il faut bien que j’essaie de remonter le niveau par rapport à mes autres réponses, surtout la précédente…)
6- Si tu étais un pays ?
Un pays qui me ressemble, tu veux dire ? Disons l’Islande. Des gens solitaires et taciturnes, beaucoup de silence, une météo changeante, une terre glaciale et bouillonnante, c’est tout moi ça.
7- Si tu étais une idée ?
Je serais l'idée géniale qu'a eu Gutenberg avec l'imprimerie. La plus importante invention dans l'histoire de l'humanité selon moi.
8- Si tu étais un texte ?
Je dirais l’Étranger de Camus. Ce texte m’a fasciné. A tel point que je rêvais d’être dans la même pièce que lui au moment où il a écrit cette fameuse première phrase. Je me voyais me pencher par dessus son épaule pour voir les mots apparaître : « Aujourd'hui maman est morte. »
9 - Si tu étais un objet ?
Un serre-livre, juste pour passer tout mon temps dans une bibliothèque.
10- Qui t'a donné l'envie de bloguer ?
Pas qui mais quoi. A force de lire et de ne trouver personne à qui parler de ces lectures dans mon entourage je me suis dit qu’il fallait élargir mon horizon. Et quoi de mieux qu'un blog ?
11-Quelle empreinte veux-tu laisser ?
J’aime bien laisser mes empreintes de pas dans la neige. C’est joli mais c’est temporaire, c’est une petite trace qui ne fait que passer et dont pas grand monde ne se souviendra longtemps, ça me convient parfaitement.