Après, j’ai apprécié le fait qu’elle affronte les embûches avec force et fragilité, sans se plaindre ni s’apitoyer sur son sort. J’ai aimé l’écriture beaucoup plus descriptive que psychologique s’attardant davantage sur les faits que sur les pensées des uns et des autres. Le fils, enfermé dans une spirale autodestructrice, est une vraie tête à claque et le papy invivable donne juste envie de l’étouffer avec son oreiller pour avoir la paix mais les deux sont croqués avec réalisme.
Le problème c’est que tout est sombre et désespéré, il m’a vraiment manqué quelques rayons de lumière dans l’obscurité pour apprécier ma lecture et ne pas refermer le roman avec l’envie de me noyer sous les antidépresseurs. Il y a bien le personnage de Frank, sorti de nulle part avec son optimisme à toute épreuve qui aurait pu ensoleiller ce triste tableau, mais je me suis demandé ce qu’il venait faire dans cette galère et je n’ai pas compris à quoi il servait dans la mécanique du récit. Pour tout vous dire, il m’a rappelé le personnage d’Alec Baldwin dans un épisode de Friends qui trouve tout merveilleux et finit par se mettre tout le monde à dos (désolé, on a les références qu’on peut !). En gros, il est plus ridicule qu’autre chose.
Conclusion ? William Boyle sait créer une ambiance pesante et mélancolique, son écriture m’a plu, comme sa maîtrise des dialogues, mais pour le reste j’ai moyennement apprécié cette histoire déprimante aux traits mélodramatiques bien trop forcés et manquant de nuances.
Tout est brisé de William Boyle. Gallmeister, 2017. 210 pages. 22,40 euros.
Cette tristesse m'a pesée aussi !
RépondreSupprimerLe contraire aurait été étonnant.
SupprimerJ'aime ce qui est déprimant mais là je pense que je frôlerai la dépression, je passe.
RépondreSupprimerOn est un peu plus loin que le déprimant là :)
SupprimerJe ne pense pas qu'il soit pour moi celui-ci :)
RépondreSupprimerTout dépend si tu aimes ou pas la noirceur ;)
SupprimerOuille... pas pour moi.
RépondreSupprimerOn va dire qu'il faut avoir le moral.
SupprimerAhahaha pardon je ris contre cette désespérance totale !
RépondreSupprimerEt je passe mon chemin (en me plongeant enfin dans Esther !)
Bon we jeune homme <3
Esther est beaucoup moins désespérante :)
SupprimerOn se rejoint sur ce coup!
RépondreSupprimerFrank? Je n'ai pas compris ce qu'il venait faire là.
Le fils? Oui, une vrai tête à claque.
Pour le grand-père tyrannique, il est tout de même bien croqué.
La petite parcelle de lumière, je l'ai trouvé dans la dernière scène. Mais pas ailleurs.
Tout ça pour dire que j'ai préféré, et de loin, "Gravesend"!
Ouais enfin, la dernière scène est en pleine tempête de neige dans un motel tout pourri, j'ai eu du mal à y voir un rayon de lumière moi ;)
SupprimerBon, comme je n'ai pas franchement envie de faire une cure d'antidépresseurs ces temps-ci, je crois que je vais passer mon tour ;-)
RépondreSupprimerC'est de saison pourtant^^
SupprimerJe ne sais pas si la 4è de couv' annonçait tout ce mauvais karma autour d'une même personne (c'est fou autant de pas de bol - et puis du bien lourd, bien déprimant en plus - pas juste la perte des clés de voiture ou le vol de son portable) mais j'aurais clairement passé mon chemin.^^
RépondreSupprimerC'est du lourd, oui, lourd de chez lourd même.
Supprimerdéjà que je DÉTESTE le mois de novembre je ne vais pas en rajouter
RépondreSupprimerC'est clairement une lecture de saison.
SupprimerPas vraiment convaincue moi non plus
RépondreSupprimerDisons que dans le genre déprimant c'est convaincant.
SupprimerIl me tentait bien pourtant ... Mais le mot mélo me fait fuir ! je tenterai plutôt le premier titre, Gravesend", dont Marie Claude avait le plus grand bien.
RépondreSupprimerMoi aussi je jetterai bien un œil à Gravesend du coup.
SupprimerTu n'as plus qu'à enchaîner avec Nitro Mountain, et la coupe va être pleine !
RépondreSupprimerJ'ai enchaîné avec un autre titre encore plus déprimant. Maso je suis !
SupprimerPas trop envie de lire tout ça, je passe mon chemin
RépondreSupprimerJe te comprends.
SupprimerJe vais attendre qu'il y ait un peu plus de soleil pour le lire alors
RépondreSupprimerAu printemps peut-être :)
SupprimerC'est une maison d'édition avec laquelle j'ai du mal alors ce que tu dis de ce roman m'incite à passer.
RépondreSupprimerMoi en général ça se passe bien avec Gallmeister.
SupprimerBon, je crois que je vais passer mon chemin...
RépondreSupprimerJe crois que tu n'as pas tort.
SupprimerJ'aime bien Boyle, alors peut-être vais-je me laisser tenter tout de même. Je vois en tout cas que nous avons les mêmes références ;-)
RépondreSupprimerNe te fie pas à mon avis pour renoncer à le lire !
SupprimerET bien je te remercie pour cette chronique, enfin un livre que je ne note pas.
RépondreSupprimerTu es sûre ? :)
Supprimerj'avais lu son premier roman, publié chez Rivages que j'avais apprécié mais sans plus. Du coup, je ne suis pas trop partant pour celui-là.
RépondreSupprimerSon premier me plairait davantage je pense.
SupprimerPurée si même toi tu trouves ça sombre et sans espoir (alors que bon ton seuil de tolérance est assez élevé je trouve de ce point de vue), je vais largement passé mon tour (en plus novembre tout ça quoi)
RépondreSupprimerC'est vrai qu'en général le noir de chez noir ne me fait pas peur, bien au contraire !
SupprimerVous avez pourtant l'air d'aimer ce qui est noir ! Moi aussi mais à petites doses, je vais donc également passer mon tour...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ça oui, mais j'aime la noirceur saupoudré d'une pointe d'humour et de légèreté parfois.
Supprimerbrrrrrr ben non en fait, ça me tente pas du tout... il me faut au moins un lueur pour plonger :-)
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu la moindre lueur malheureusement.
Supprimertrop triste pour moi, j'ai besoin de livres avec un minimum de positif :)
RépondreSupprimerAlors ce n'est pas pour toi en effet.
Supprimerentre ton avis et celui de Marie-Claude, je me demande si je ne vais pas passer mon tour...
RépondreSupprimerA toi de voir ;)
SupprimerUn autre auteur que j'ai follement envie de découvrir, et puis Gallmeister, j'aime toujours...
RépondreSupprimerJe lis quand même que c'est du lourd, du sombre, vraiment vraiment sombre. Pouah... Après l'hiver qui sait? :-)
En plein été peut-être^^
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