J’en étais grosso modo resté là mais dès l’ouverture de cette suite, je me suis noyé sous le flot d'informations. Trop de personnages dans ce monde virtuel, trop d’implications géopolitiques, de conflits quasi ethniques, de risques terroristes, de dérives capitalistes et d’intérêts obscures dont on ne saisit pas bien les tenants et les aboutissants. Sans compter les nombreuses règles propres au Bolchoï Arena qui sont tellement spécifiques que je n'y ai rien pigé.
Je reste persuadé que les auteurs maîtrisent leur scénario et savent exactement où ils vont mais je ne suis pas parvenu à les suivre. J’ai l’impression d’avoir pénétré un monde d’initiés où le premier clampin venu ne voulant pas faire l’effort de saisir la complexité du propos serait exclu du jeu sans la moindre explication. Du coup j’ai lâché prise, j’ai lu sans comprendre, je me suis contenté de regarder les jolis combats spatiaux, les décors de space opera et les quelques retours à la réalité pendant lesquels j'ai eu la sensation (trompeuse) de reprendre pied.
C’est peut-être une BD réservée aux spécialistes, une BD pour joueurs en ligne chevronnés, pour amateurs de SF rompus aux imbroglios scénaristiques ou pour geek passionnés de Star Wars. Je ne suis malheureusement rien de tout ça et au final, j’ai lamentablement perdu la partie. Suite et fin dans le tome 3. Évidemment ce sera sans moi.
Bolchoi arena T2 : La somnambule de Boulet et Aseyn. Delcourt, 2020. 164 pages. 23,95 euros.
Mon avis sur le tome 1
Les BD de la semaine sont chez Stephie