« Ensemble, nous avons réussi à ne pas tomber. »
C’est la dernière phrase de ce roman et elle dit tout. Tout
de ces ados cabossés qui, après s’être rapprochés non sans difficulté, ont fini
par se soutenir les uns les autres et par avancer malgré leurs drames
respectifs. Pour une fois je vais faire court et essayer de vous donner envie
de découvrir ce superbe texte en en
disant le moins possible.
Sachez donc que l’on suit au fil des pages Pétula, qui ne se remet pas du décès de sa petite sœur. Sa route va croiser celles de Jacob, Koula, Alonzo et Ivan. Des gamins « à problème », comme elle, des gamins paumés qui semblent tous être dans une impasse et incapables d’en sortir.
Sachez donc que l’on suit au fil des pages Pétula, qui ne se remet pas du décès de sa petite sœur. Sa route va croiser celles de Jacob, Koula, Alonzo et Ivan. Des gamins « à problème », comme elle, des gamins paumés qui semblent tous être dans une impasse et incapables d’en sortir.
C’est un livre plein d’amour, de culpabilité, de douleur, d’amitié
et de chats. Un livre plein d’espoir qui se tourne résolument vers l’avenir
sans rien résoudre d’un coup de baguette magique. C’est un livre qui vous serre
le cœur, vous fait sourire et grimacer, engendre un incontrôlable excès de
tendresse pour Pétula et ses comparses. C’est un livre rare et précieux, de
ceux que l’on voudrait recommander et faire lire à la terre entière. Une pépite
jeunesse indispensable.
Les optimistes meurent en premier de Susin Nielsen (traduit
de l’anglais par Valérie Le Plouhinec). Hélium, 2017. 192 pages. 14,90 euros. A
partir de 14 ans.
Une lecture commune évidemment partagée avec Noukette !