mardi 6 janvier 2015

Le premier mardi c'est permis (32) : Osez… 20 histoires de sexe aux sports d’hiver

Lire des histoires coquines se déroulant aux sports d’hiver, voila qui me semblait être une bonne idée en ces temps de grands froids. Sauf que j’aurais pu m’abstenir. Mais alors, vraiment. Vingt histoires de sexe, donc, comme annoncé dans le titre. Les premières sont passables mais le pire c’est que par la suite la qualité, déjà loin d’être au firmament, baisse aussi vite que ma virilité plongée dans une eau glaciale.

Clairement, ça manque à chaque fois de profondeur. Enfin de profondeur psychologique je veux dire, parce que sinon de la profondeur, il y en a, et pas qu’un peu. Tout va trop vite, à peine le temps d’exposer une situation que l’on se retrouve les quatre fers en l’air. Comme dans un porno, quoi. Niveau dialogues, c’est pareil, on en reste au strict minimum. Comme dans un porno, quoi. Et puis zéro sensualité dans les scènes cochonnes, du bourrin et rien d’autre. Comme dans un porno, quoi. La couverture aussi est digne d’un porno. Et le titre de certaines nouvelles (« Avoir chaud au cul par -10° », « Ma bite en flocon ») ne relève pas le niveau. Les scénarios sont fades à pleurer (comme dans un porno !!!!!!!). Des femmes qui s’ennuient, des femmes qui ont le feu aux fesses, des femmes qui, d’un regard, invitent un inconnu (ou plusieurs) à les culbuter sans ménagement. On tourne les pages en se disant que la chair est triste, on cherche la petite dose d’originalité, le truc qui sort des sentiers battus… puis on tombe sur le texte intitulé « Apocalypse fondue » où une « sperme addict » est recouverte par des hectolitres de semence de yéti et on se dit que l’originalité, finalement, ça n’a pas toujours du bon.

Chaque histoire, rédigée sous pseudo, a un auteur différent. Un point commun quand même, c’est que toutes sont très mal écrites, avec un art de la formule pas forcément de bon aloi. Exemples : « Il me dit ça en me regardant droit dans les yeux. Son regard perçant de mâle dominant fait immédiatement se dresser mes poils dans mon slip. » ; « Il me bourre, me remplit, je me sens prise et pleine de lui. […] Je ne me reconnais plus. Fous-moi-la profond ! râlé-je. » ; « Avec Louis, elle était satisfaite en permanence, nourrie sous la bite comme un veau sous la mère. » Que dire de plus sinon que certains textes n’ont à l’évidence pas subi la moindre relecture avant publication, sinon on ne retrouverait pas la même phrase, dans le même paragraphe, à trois lignes d’intervalle.

Rien à sauver, donc. Nul, nul, nul. Et ce sera mon dernier mot.

Osez… 20 histoires de sexe aux sports d’hiver. La Musardine, 2014. 252 pages. 8,20 euros.

L'avis d'Hélène









63 commentaires:

  1. Un livre à éviter quoi !!!!!

    ;-)

    J'avais été déçu aussi. Quand tu en as lu une et bien tu as tout lu. Sur les 20 j'ai du en lire deux.

    Et toi Jérôme tu as lu les 20 ?? !!! ;-)

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    1. J'ai lu les 20, parfaitement, j'ai bu la purge jusqu'à la dernière goutte ;)

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    2. Mords de rire ;-) Trop drôle !!!! Merci Jérôme !

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    3. Pas de quoi. si je peux aider ;)

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  2. Ahum... c'est le gros problème de ces recueils...

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    1. Je ne sais pas si toute la collection est du même niveau mais franchement...

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    2. J'en ai lu 2-3, c'est très inégal évidemment, mais dans ceux que j'ai lus j'ai toujours trouvé plusieurs histoires intéressantes !

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  3. "Chaque histoire, rédigée sous pseudo, a un auteur différent. Un point commun quand même, c’est que toutes sont très mal écrites, avec un art de la formule pas forcément de bon aloi."

    J'adore.

    Bon allez, je prépare la fondue savoyarde et tu me rejoins au coin du feu.

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  4. (Attention, aucune métaphore sexuelle dans le message ci-dessus.)
    :D

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  5. J'ai bien fait de ne pas le demander en SP !

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  6. J'ai été séduite, je trouve cette collection efficace. Mais je veux bien que tu fasses mon apprentissage et que tu me conseilles des titres plus hot ;)

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    1. Ce n'est pas une question de plus hot (celui-ci l'est beaucoup je trouve), c'est plutôt privilégier la suggestion très émoustillante à la vulgarité pornographique en restant loin des clichés déjà vus 100 fois. En tout cas c'est ce que moi je recherche.

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  7. mouhahaha grand merci pour cette franche partie de rigolade ;-)
    billet génial !

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    1. Merci mais j'aurais préféré passer un moment de lecture génial ;)

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  8. Mouah ah ah !! Ton billet est excellent et... que dire des extraits !! Incroyable que l'on puisse écrire un truc pareil et surtout le publier !

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  9. En conclusion, "Evitez...20 histoires de sexe aux sports d’hiver" !

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    1. Chacun fait ce qu'il veut mais clairement je ne le recommande pas.

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  10. J'aime quand tu lis ce genre de choses. :-)

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    1. Et moi j'aime moyennement lire ce genre de choses quand même...

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  11. Bonjour !

    De petit saut d'une chronique du mardi à l'autre, j'ai vu la vôtre et été d'autant plus curieuse de la lire que je fais partie des auteurs étant dedans (bon, pas citée spécifiquement ou dans vos extraits, c'est déjà ça xD).
    Enfin bon, juste un petit mot pour dire que je comprends votre avis, qu'en me mettant à votre place et en imaginant la manière dont vous avez dû aborder ce recueil, j'ai trouvé votre chronique très drôle et je comprends très bien ce que vous avez pu ressentir. Mais que je pense que c'est un souci dû au format plus qu'à autre chose, en fait.
    Je m'explique :
    Je ne peux pas dire précisément pour ce recueil, vu que je ne l'ai pas encore lu (à part la première nouvelle que j'ai trouvée bien, personnellement), mais je pense que ce n'est pas tant quelque chose de spécifique à ce recueil mais vraiment une question de format, dans la mesure où il s'agit de nouvelles qui, toutes, doivent exploiter un thème (ici, les sports d'hiver), de manière variée autant que possible (il y a 20 nouvelles), dans un genre très spécifique (érotique), et un format extrêmement court (sur mon traitement de texte, ça fait moins de 4 pages, c'est dire). Donc, en gros, en moins de 4 pages, développer une histoire, un contexte, des personnages, et une scène de sexe qui doit tenir une portion conséquente du tout pour bien être dans le genre attendu, le tout en finissant par une chûte... ça oblige à faire du synthétique, on dira ! xD
    Pour le reste, je ne dirais rien : je n'ai pas lu.
    Enfin bon, c'est donc juste pour dire que je pense que c'est vraiment un recueil à aborder ainsi : des très courts textes, sur un thème, dans un genre, et avec la question de voir : "comment les auteurs ont-ils exploité ce thème dans les contraintes demandées ?". Parce que ce n'est juste pas possible que ce soit plus développé que ça et que c'est clair que, si on attend plus, ça ne peut pas le faire.
    C'était tout ! :)
    Valéry K. Baran (l'auteure de la nouvelle dans la cabine téléphonique, pour aider à vous resituer)

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    1. Dans la télécabine vous voulez dire ?
      Je comprends tout à fait le coté contraignant du cahier des charges imposé par l'éditeur et le fait que l'on ne puisse pas développer les histoires mais quand même, certaines (la plupart) sont vraiment très, très légères. Et puis la taille n'a rien à voir avec la qualité de l'écriture. Quand j'étais ado je lisais en cachette le magazine Union, bourré de témoignages (bidons) tout aussi courts mais dans mes souvenirs bien plus émoustillants (ok, j'étais ado donc à peu près tout m'émoustillait mais quand même).
      A part ça merci pour votre commentaire, je le trouve aussi intelligent que constructif (et maintenant il va falloir lire l'ensemble du recueil et venir me dire ce que vous en avez pensé !).

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    2. Tu vois pourquoi, Jérôme, tu dois lire la nouvelle dont j'ai parlé en bons termes dans ma chronique du jour :)

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    3. Ben oui, j'ai fait le lien du coup ;)

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    4. Oui oui, c'est ça : la télécabine (j'ai du mal !).
      Non mais ça ne marche pas les trucs qu'on lit ados : ado, on est émoustillé par 4 fois rien, c'est sûr. xD
      Plus sérieusement, en textes très courts, personnellement, il n'y a jamais rien qui m'émoustille : à la rigueur, ça peut titiller mon imagination, pas mieux, mais il existe tout de même d'excellentes nouvelles courtes, je suis d'accord. Bon, encore une fois, je ne dis pas pour ce recueil-ci vu que je ne l'ai pas lu mais, si vous ne craignez pas les relations entre deux hommes, je peux même vous en conseiller une dans le même format exactement, vu qu'elle a été écrite par l'une de mes amies auteures et que, n'ayant pas été prise dans un recueil précédent de cette collection, elle se trouve actuellement lisible sur le net.
      Et je ferai probablement une chronique sur ce recueil, oui. Pour l'instant, je m'en garde la lecture de côté pour mes propres vacances au ski, ce qui sera parfait, mais, si j'en fais une, je ne parlerai que des nouvelles qui m'auront plu (eh oui, c'est ça quand on est soi-même auteur ^^).

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    5. T'es hyper fin pour un homme tout de même :)

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    6. Oui, j'avais envie d'essayer d'écrire pour cette collection, mais je trouve le cahier des charges un peu contraignant...

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    7. il est contraignant sur la forme, parce que sur le fond, j'ai l'impression que la liberté est totale (un peu trop sans doute, même !).

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    8. A Irrégulière : si ça vous tente, il ne faut pas hésiter : ce genre de format est amusant à écrire, d'une part parce que c'est suffisamment court pour que ça s'écrive très vite, et d'autre part parce que le défi est justement là : dans les contraintes. Après, il faut aimer ce genre de défi, déjà, être zen avec le fait que, oui, ce ne peut être que du très condensé, et il faut être aussi zen avec le fait de ne pas avoir de regard sur les corrections éditoriales. Donc zen, quoi. :)

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  12. Bon, je retiens une seule chose de ce billet et des commentaires qui en découlent... TU AS LU UNION.... You made my day ! ;-)

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  13. Le recueil est peut-être nul mais ton billet est hilarant et savoureux lui :D
    é« Apocalypse fondue » où une « sperme addict » est recouverte par des hectolitres de semence de yéti " ... je ne vais pas m'en remettre haha

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    1. Perso, je n'aurais jamais osé ce genre de titres...

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  14. Mince moi je me suis marrée (voire plus) avec un BD !

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    1. J'ai vu. Et la couverture de cette BD m'attire irrésistiblement ;)

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    2. Si tu la veux envoies moi ton dresse ;-))

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    3. Vraiment ? Je peux ? Faut pas me le dire deux fois tu sais ;)

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  15. Jérome ton billet est top je me suis régalée
    Kumfuopelleam merci pour votre intervention très sympa ! Et à moi aussi la couverture dans la neige me plait bien !
    Sinon union c'était pas un magazine pour vieux avec des romans photos ? :)

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    1. Ah, non pas de romans photos dans Union si je me rappelle bien. Ce que j'aimais c'était les lettres soit-disant envoyées à la rédaction ;)

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  16. Quel article passionnant et hilarant ! Et les commentaires sont très instructifs ! Une chose est sûre : je ne lirai jamais ce genre de recueil, ce n'est pas du tout pour moi (à cause de la non qualité littéraire !).

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    1. A cause de plein d'autres choses sans doute aussi ;)

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  17. Mouahahah. Ce sera sans moi, je suis refroidie !

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  18. Mouais ... je ne suis déjà pas portée sur ce genre de livres mais là, je sais vraiment quoi éviter !

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  19. Nul nul mais billet tellement drôle :-) Bon les titres des nouvelles auraient du te mettre la puce à l'oreille, ma bite en flocon, quand même :-)

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    1. Le problème c'est qu'un titre pareil m'attire irrésistiblement ;)

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  20. Au fairt je ne sais pas si tu as lu "Loin de Chandigarh", de Tejpal, pas du tout un livre érotique mais les passages les plus érotiques que j'ai lu de ma vie !

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    1. Je ne connais pas du tout mais je m'empresse de le noter !

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  21. Dis donc, tu as une culture porno assez impressionnante visiblement !;-) Sinon, j'aurai bien ri en te lisant.^^

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    1. Je ne transige jamais quand il est question de culture, porno ou pas ;)

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  22. Mouarf ...
    J'adore ce billet
    Bien meilleur que ce recueil de nouvelles pornographique.
    Le genre fait vendre on dirait ...
    Bises

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    1. Je ne sais même pas si ça faire. Remarque, pourquoi pas...

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  23. Bonjour,

    Je suis l'auteure de la première nouvelle, Pauline Bonvalet (ce n'est pas un pseudonyme, soit dit en passant).

    Afin de détendre l'atmosphère, je vous propose de vous prêter au jeu... 15 000 signes, un thème (reprenons les sports d'hiver, le temps s'y prête), une exigence (je vous laisse deviner...).

    J'attends. Avec impatience, vraiment. De lire une nouvelle dont la qualité proche du firmament réveillera ma féminité endormie par le froid de janvier ;-)

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    1. Je veux bien me prêter au jeu mais en en changeant les règles. En profondeur. Le « fais mieux si t’es cap », ce n’est pas du tout mon truc. Ma posture sera donc uniquement celle du lecteur, je ne peux d’ailleurs en revendiquer aucune autre. Je vais donc répondre à la question, « en tant que lecteur, ai-je déjà trouvé des nouvelles de 15 000 signes (thématique ou pas, peu importe) d’une qualité littéraire et érotique bien plus émoustillante que celles présentes dans votre recueil ? ». La réponse est oui et si vous me permettez de vous donner quelques pistes pour réveiller votre féminité endormie par le froid de janvier, je dirais que, entre autres :

      -n’importe quelle nouvelle de Françoise Rey (Priapées)
      - n’importe quelle nouvelle d’Anna Rozen (Plaisir d’offrir, joie de recevoir)
      - n’importe quelle nouvelle d’Erci Holder (Embrasez-moi)
      - n’importe quelle nouvelle de Christian Laborde (Diane et autres Stories en short
      -n’importe quelle nouvelle de Robert Piccamiglio (La valse dans le noir)
      - n’importe quelle nouvelle de Tran Arnault (Les chambres)
      - n’importe quelle nouvelle de Patrick Delaunay (Jouir, dit-elle)
      - n’importe quel micro-texte d’Ariane Bois (Dernières nouvelles du front sexuel)
      - n’importe quel aphorisme de trois lignes de Louis Calaferte (La mécanique des femmes)

      est plus émoustillant(e) et bien, bien mieux écrit(e) que tout ce que j’ai pu lire dans votre recueil.

      Je n’ai pas la prétention de me présenter en expert de la littérature érotique, loin de là, mais je ne suis pas non plus un perdreau de l’année. Et personnellement, à l’aune des titres et auteurs cités ci-dessus, vos textes sont à des années lumière en termes de qualité. Désolé, mais il ne faut pas non plus en faire tout un plat, ce n’est que mon ressenti de lecteur lambda.

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  24. J'arrive après la bataille, j'ai vu les comms' sur FB et cela a titillé ma curiosité (qui n'est pas toujours un vilain défaut ;) )... Je suis scotchée ! C'est quand même incroyable que des auteurs se "plaignent" des contraintes ! Si écrire devient une contrainte, ou si on ne parvient pas à embraser un lectorat, il faut revoir sa copie et non pas se justifier d'avoir été mauvais, ou de n'avoir pas plu... .

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    1. Oui, ce n'est pas simple tout ça ! Je ne pensais pas en tout cas que mon modeste avis déclencherait autant de réactions.

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  25. Bonjour, Asphodèle. Je lis votre commentaire et ça m'interpelle, parce que je n'ai vu personne se plaindre nulle part des contraintes et que, du coup... ce serait mon commentaire qui vous aurait donné cette sensation ? C'est ça ?
    Enfin, au cas où (on ne sait jamais) le fait de parler des contraintes n'est en aucun cas une plainte. Au contraire : personnellement, c'est le fait qu'il y ait un défi à relever qui me donne le plus envie de participer à ce genre d'AT, et écrire un texte en essayant de respecter les contraintes demandées est un jeu que je trouve vraiment très amusant, même si ça impose des limites évidentes. En tout cas, parler de ces contraintes et des difficultés que ça entraîne n'est nullement une plainte : juste discuter à ce sujet. ^^ Et mes propos n'étaient pas non plus une tentative de justification de quoi que soit concernant mon texte personnel qui, par ailleurs, n'a pas été cité individuellement par Jérôme et m'a valu, ailleurs, d'être considéré comme l'un des meilleurs de ce recueil. Si, encore une fois, c'est de mon commentaire que vous parlez, aucune réaction de ma part n'a été celles que vous avez imaginée et je n'ai d'ailleurs parlé que du recueil d'une manière générale, avec les connaissances que j'ai en tant qu'auteur, certes, mais tel que j'aurais pu faire en tant que simple lectrice : j'ai aussi mon avis sur ces recueils tout simplement en tant que lectrice. :)
    Valéry K. Baran.

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