Un roman qui me conforte (et me rassure !) dans l’idée que ce n’est pas la taille qui compte. A peine 110 pages qui m’ont paru interminables. Aucun intérêt à lire ces faits divers inventés par un gratte plume aigri dont l’inspiration se tarit au fil des jours. Aucune envie de suivre ces personnages si peu incarnés et pas attachants pour deux ronds. Je suis allé jusqu’au bout parce que je pensais qu’il y aurait une savoureuse pirouette finale pour rattraper le coup mais ce n’a même pas été le cas. Déception sur toute la ligne.
La quatrième de couverture annonce un roman noir, gothique et fantastique, elle aurait mieux fait de préciser que c’est surtout un roman chiant comme la pluie. Et puis l’air de rien j’ai besoin de me sentir à l’aise quand je lis. Je veux dire avec la forme même du livre, sa présentation, sa mise en page. Là, tout est très petit, à commencer par le format et la taille des caractères. Si on rajoute les interlignes hyper serrés et l’absence de chapitres, on se retrouve avec la désagréable impression d’étouffer et je n’aime pas ça du tout.
Entendons-nous, je ne veux pas condamner la littérature péruvienne à la lecture de ce seul titre et encore moins la littérature sud américaine que j’ai pour l’instant très peu fréquentée (et sans réussite je dois le dire). Disons seulement qu’entre ce roman et moi ce fut une rencontre sacrément ratée. Et puis concernant la littérature sud américaine (et la littérature argentine en particulier) je sais qu’une bonne âme œuvre actuellement afin de trouver un texte qui me convienne. Et comme je lui fais entièrement confiance, je sais qu’une bonne surprise m’attend.
La conscience de l’ultime limite de Carlos Calderon Fajardo. L’arbre vengeur, 2012. 110 pages. 12 euros.