Un challenge bien sympa que j'ai découvert totalement par hasard. Le principe : lire au moins 1% des 701 nouveaux romans de cette rentrée littéraire 2010. Il y a donc au moins 7 titres à lire pour réussir le challenge.
Pour l'instant, j'en suis à 5 lus, 4 billets publiés et 7 autres romans sous le coude. Petite revue d'effectifs :
Les romans lus avec billet publié :
4ème de couverture : A La Nouvelle-Orléans, alors qu'une terrible tempête est annoncée, la plupart des habitants fuient la ville. Ceux qui n'ont pu partir devront subir la fureur du ciel. Rendue à sa violence primordiale, la nature se déchaîne et confronte chacun à sa vérité intime : que reste-t-il en effet d'un homme au milieu du chaos, quand tout repère social ou moral s'est dissous dans la peur ?
Seul dans sa voiture, Keanu fonce vers les quartiers dévastés, au coeur de la tourmente, en quête de Rose, qu'il a laissée derrière lui six ans plus tôt et qu'il doit retrouver pour, peut-être, donner un sens à son existence...
4 ème de couverture : Chez Plomeur, à Quimper, on est boucher de père en fils. En pleine Première Guerre mondiale, le tout jeune André se découvre un don pour faire « chanter la chair » - et pas n'importe laquelle : celle des femmes, dont la file s'allonge devant la boucherie... Leurs hommes partis au front, celles-ci comptent sur André pour goûter au plaisir suprême. Hélas, le conflit touche à sa fin et les maris reviennent. Un matin, le boucher trouve sur le pas de sa porte un bébé gazouillant dans un panier en osier, puis un deuxième, un troisième... Du jour au lendemain, le voilà père de sept enfants, et poursuivi par un époux jaloux décidé à lui faire la peau. Avec la chair de sa chair, André s'enfuit à Concarneau et affrète un bateau. Direction l'Amérique !
4 ème de couverture : À la retraite, le narrateur décide d'adopter Léo, 99 ans, que rien ne prédestinait à venir s'installer chez lui. C'est le début d'une grande aventure, faite de tout petits riens. De silences qui veulent dire beaucoup, de tendresse, de rires pour conjurer le déclin...
Mon vieux et moi, est-ce que ça peut durer toujours, comme dans les romans d'amour ?
4ème de couverture : Tout commence par des disparitions, des déplacements d'objets.
Shimura-san vit seul dans une maison silencieuse qui fait face aux chantiers navals de Nagasaki. Cet homme ordinaire rejoint chaque matin la station météorologique de la ville en maudissant le chant des cigales, déjeune seul et rentre tôt dans une retraite qui n'a pas d'odeur, sauf celle de l'ordre et de la mesure. Depuis quelque temps déjà, il répertorie scrupuleusement les niveaux et les quantités de nourriture stockée dans chaque placard de sa cuisine. Car dans ce monde contre lequel l'imprévu ne pouvait rien, un bouleversement s'est produit.
Le roman lu avec billet à venir très prochainement :
4ème de couverture : «J'en étais alors à me regarder pousser les cheveux. Le soleil commençait à m'emmerder sérieusement, et la pluie aussi.»
Telle est l'existence du jeune P., qui vit d'expédients et de petites magouilles à Montmartre. Jusqu'au moment où apparaît Lola. Lola brune, Lola aux cheveux courts, Lola à l'oeil malicieux. Et Lola paranoïaque. Elle entraîne P. dans une série de voyages fantasmagoriques, de Lisbonne au Viêtnam.
Les 7 romans à lire :
4ème de couverture : Voici un savoureux festin d'histoires où la nourriture et celles qui la préparent jouent le premier rôle. Des femmes y marient arômes et épices pour nous livrer tour à tour des recettes de vie où s'épanche la brûlante violence des currys, s'attarde le parfum entêtant d'une rivale ou se distillent les ingrédients doux-amers de la vengeance. Autant de secrets, de souvenirs qui nous plongent au coeur de la famille indienne, d'un monde opulent et magique où les vivants parlementent avec les morts qui viennent habiter leurs rêves, en des anecdotes tour à tour poignantes, drôles, macabres, inoubliables.
4ème de couverture : Le Bronx, dans les années 1970. Stony de Coco va avoir 18 ans, il est temps pour lui d'entrer dans le monde des adultes. Mais la seule perspective pour ce garçon issu d'une famille modeste d'origine italienne, c'est le bâtiment, comme son père, et ça ne l'enchante guère. Et Stony doit aussi protéger son petit frère Albert de la violence névrotique de leur mère...
4ème de couverture : Cela se passe entre 1941 et 1943, dans les Abruzzes. Non loin du Gran Sasso, cette écrasante montagne qui impose sa force tellurique comme une ombre portée sur le temps. Par une de ces décisions absurdes et nocives dont le fascisme est friand, les Chinois de la péninsule ont tous été internés ici et constituent une étrange communauté, dont le mutisme est peut-être la meilleure protection. Ils sont à un moment cent seize, parfois moins, parfois plus. La vie s'écoule, sans but et sans substance. Un jour, les autorités organisent une grande cérémonie, drolatique et insensée, de conversion au catholicisme. Puis le labeur reprend, aux champs ou ailleurs, dans un mélange d'ennui, de désarroi et de fausse résignation, jusqu'au jour où tout bouge et où le groupe se disperse.
4ème de couverture : Lundi 6 décembre 1954, l'Académie Goncourt s'apprête à décerner son prix à Simone de Beauvoir. Comme chaque semaine, Gérard Cohen, garçon de courses chez Gallimard, se rend chez Louis-Ferdinand Céline qui vit à Meudon comme au purgatoire : le débutant se confronte alors au génie, l'adolescent au vieil homme et le juif à l'antisémite. Celui qui ne fut pas vraiment un martyr doit faire face à celui qui ne fut même pas un bourreau. La « visite au grand écrivain » devient alors une remontée du fleuve, dans les méandres de la mémoire et les profondeurs de la jungle. Peinture du milieu littéraire des années cinquante, errance dans un Paris disparu, Le réprouvé est un grand roman initiatique.
4ème de couverture : Antoine Aimé est lecteur au sein de la prestigieuse maison d'édition parisienne Empire. Son job consiste à examiner - et refuser systématiquement - les manuscrits.
Lorsque les éditions Empire sont soupçonnées d'avoir poussé un jeune auteur au suicide, la machine s'enraie. Antoine Aimé, interprétant les nouveaux ordres de la direction, décide d'accepter désormais tous les manuscrits envoyés spontanément à la maison d'édition...
4ème de couverture : 1957. A Alger, le capitaine André Degorce retrouve le lieutenant Horace Andreani, avec lequel il a affronté l'horreur des combats puis de la détention en Indochine. Désormais les prisonniers passent des mains de Degorce à celles d'Andreani, d'un tortionnaire à l'autre : les victimes sont devenues bourreaux. Si Andreani assume pleinement ce nouveau statut, Degorce, dépossédé de lui-même, ne trouve l'apaisement qu'auprès de Tahar, commandant de l'ALN, retenu dans une cellule qui prend des allures de confessionnal où le geôlier se livre à son prisonnier...
4ème de couverture : «Toute ma vie, il y a eu un décalage horaire entre papa et nous. Mon père était "primeurs".»
Entre dérision et nostalgie, cette chronique sociale et familiale est avant tout la radiographie d'une époque. Celle des années 70, période d'insouciance qu'Anthony Palou évoque à travers l'essor et le déclin d'une «dynastie fruitière» qui a fui l'Espagne franquiste pour faire fortune en France avec sa soupe catalane.
Je me suis fixé comme propre challenge de lire tout ça avant Noël. Franchement, ça me paraît difficile, mais on verra bien !