lundi 30 juin 2025

La sieste assassinée - Philippe Delerm

Un recueil de chroniques courtes, qui observent les petits riens du quotidien. Des micro-nouvelles à la Delerm, c’est à dire oscillant entre nostalgie et ironie. On y parle de regarder Roland-Garros à la télé, de descendre les poubelles, d’un rendez-vous chez le coiffeur ou chez le dentiste, du plaisir d’aller sur la plage en fin de journée quand tout le monde la quitte, d’une cueillette de champignons et de la poêlée qui va suivre ou encore de la façon de manger un artichaut. Juste trois fois rien, juste une observation du petit monde qui nous autour, sans grands drames ni grands enjeux.

Résultat ? Bof. Un éloge de la lenteur et d’une certaine forme d’oisiveté qui a tendance a tomber très rapidement dans l’anecdotique. Un ou deux textes surnagent mais l’ensemble est plutôt à classer dans la catégorie « aussi vite lu qu’oublié ». Les références du début des années 2000 semblent déjà datées, Delerm le boomer parle du temps qui passe, de l’évolution de la société et des petits bonheur perdus sur un air de « c’était mieux avant » qui m’a laissé de marbre. Un exercice de style certes maîtrisé mais aussi futile qu’inutile.

La sieste assassinée de Philippe Delerm. Folio, 2005. 95 pages. 6,50 euros



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