L’effondrement du lit paternel, la voiture à bout de souffle, le grand-père se croyant encore en pleine guerre de sécession, le chien à l’agressivité incontrôlable, le cousin persuadé qu’il va cesser de respirer en s’endormant chaque nuit, les employées de maison excentriques, les années à la fac ou son statut de soldat réformé, Thurber profite de chaque anecdote pour en rajouter des tonnes . Un humour exubérant pour l’époque, sans doute un peu daté aujourd’hui et qui n’a pas toujours bien vieilli mais cette réédition d’un grand classique de l’entre deux guerres permet de découvrir un écrivain trop peu connu dans nos contrées et un illustrateur dont le style aussi naïf que minimaliste a fortement inspiré des dessinateurs tels que Charles Schultz ou Sempé.
D’ailleurs les éditions Wombat profitent de la publication de cette « Chienne de vie » pour ressortir « La dernière fleur », un conte graphique écologiste et pacifique de 1939 traduit par Albert Camus en 1952.
Ma chienne de vie de James Thurber (traduit de l’anglais par Jeanne Guyon). Wombat, 2018. 155 pages. 15,00 euros.
La dernière fleur de James Thurber (traduit de l’anglais par Albert Camus). Wombat, 2018. 112 pages. 15,00 euros
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Je modère les commentaires pour vous éviter les captcha pénibles de Google. Je ne filtre rien pour autant, tous les commentaires sans exception seront validés au plus vite, promis !