L’intrigue est vraiment mollassonne, elle s’ouvre sur le meurtre perpétré par le flic (légitime défense, évidemment) et s’enchaîne avec l’enquête menée sur la victime et ses proches. Il en ressort que le gamin était dérangé (tu m’étonnes) et qu’un sombre drame de voisinage serait la cause de tous ses maux. Les chapitres s’attardent l’un après l’autre sur un personnage différent, c’est le seul vrai point positif car cette construction du récit donne un peu de rythme et évite l’essoufflement complet.
Je ne vais pas en rajouter des tonnes, ce n’est clairement pas un roman pour moi. Trop psychologique, pas assez descriptif, pas assez réaliste, je n’y ai pas cru une seconde en fait. Seul point positif, j’ai pu grâce à lui m’endormir chaque soir sans somnifère pendant une petite semaine, je dois au moins lui reconnaître cette qualité.
Sakari traverse les nuages de Jan Costin Wagner (traduit de l’allemand par Marie-Claude Auger). Actes Sud / Jacqueline Chambon, 2018. 250 pages. 22,00 euros.
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