Pour Simon chaque mercredi, c’est l’enfer ! L’enfer de devoir aller chez papi et mamie où il n’y a ni télé ni internet, juste «
trois BD un peu moisies et rien que des champs de maïs autour de la maison ». Le mercredi Simon s’ennuie, les heures s’écoulent au ralenti, rien ne se passe. Jusqu’au jour où dans le jardin, Simon, une loupe à la main, demande à son grand-père quel était son métier avant de devenir papi. A partir de ce moment, chaque mercredi va devenir un enchantement, chaque mercredi papi va raconter une histoire sur sa vie d’avant. Et Simon va découvrir que «
papi, c’est un peu comme un super jeu vidéo dans lequel tu ne sais jamais ce qui va se passer quand tu appuies sur start. »
Papi est aux fraises («
Etre aux fraises, c’est perdre la boule, avoir des courants d’air entre les deux oreilles, yoyoter du citron ») mais papi en a sous la pédale quand il s’agit de parler de ses histoires du passé. Et tant pis si tout est inventé, l’essentiel est ailleurs, papi fait rêver et est un remède magique contre l’ennui.
Un petit roman malicieux au ton léger et à l’humour piquant. Une ode au pouvoir de l’imaginaire et à l’art de conter des histoires doublé d’un tendre hommage aux grands-parents qui, souvent, sont un phare pour leurs petits-enfants.
Mercredi c’est papi ! d’Emmanuel Bourdier et Laurent Simon. Flammarion jeunesse, 2018.
92 pages. 11,00 euros.
A partir de 7-8 ans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Je modère les commentaires pour vous éviter les captcha pénibles de Google. Je ne filtre rien pour autant, tous les commentaires sans exception seront validés au plus vite, promis !