Petit billet un peu à part à l’occasion des jeux olympiques (ben oui, faut marquer le coup^^) avec une présentation de mangas se déroulant à Paris.
Comment les mangakas se représentent Paris ? Voyons ça de plus près !
L’autrice veut quitter le Japon pour voir le monde et décide de s’installer quelques temps en France. Problème, juste avant de partir, un éditeur lui propose un contrat. Elle décide quand même de s’envoler pour Paris, se disant qu’elle enverra son travail depuis la capitale française… qui deviendra d’ailleurs le sujet de sa future publication.Le regard porté sur Paris est en grande partie lié à ses difficultés d’adaptation et au fait de ne pas parler français. Pour autant le ton n’est pas à la plainte permanente devant le comportement de ces maudits parisiens. Loin des clichés, c’est avec sincérité et humour qu’elle raconte ses déboires, ses bonnes et mauvaises surprises et le décalage culturel pas toujours simple à appréhender.
Le dessin est minimaliste, la couleur n’apporte pas grand-chose mais les scénettes qui composent l’ouvrage ont d’abord été publiées en ligne et il est clair que le format web est bien plus adapté à ce genre de projet. Un manga conclu en 3 tomes qui n’est aujourd’hui plus commercialisé (mais qui doit se trouver facilement d’occasion).
Un pigeon à Paris de Rina Fujita. Glénat, 2017. 144 pages. 10,75 euros.
Niveau dessin c’est aussi minimaliste que le « Pigeon » et heureusement que Paris est dans le titre de l’ouvrage parce que l’absence quasi-totale de décors en arrière-plan de la plupart des cases ne permet pas d’identifier la capitale au premier coup d’œil.
J.P. Nishi a consacré deux autres titres à sa vie parisienne (« Paris, le retour » et « Paris toujours »), il s’est marié à une française, avec laquelle il a eu deux enfants. Un vrai francophile en somme !
Á nous deux Paris de J.P. Nishi. Éditions Philippe Picquier, 2012. 190 pages. 14,90 euros.
Le trait est typique du shojo alors que sur le fond on est plus proche de la chronique familiale que de la romance mais peu importe, l’histoire, bouclée en deux tomes, se lit très facilement et avec plaisir. Et au moins le dessinateur s’emploie à représenter la diversité de Paris à travers des décors bien plus travaillés que dans les deux titres ci-dessus.
It’s your world de Junko Kawakami. Kana, 2008. 160 pages. 10,50 euros.
à offrir à mon petit fils de 9 ans Parisien et qui adore lire des Mangas
RépondreSupprimerTu feras un heureux !
SupprimerOh je ne connaissais pas le dernier ! Merci pour cette découverte ! Beaucoup aimé les deux premiers.:)
RépondreSupprimerLe dernier est très bien aussi.
SupprimerQuelle bonne idée ce billet thématique ! Je connais certains albums mais j'en découvre d'autres grâce à toi
RépondreSupprimerDisons que c'est un billet de circonstance ;)
SupprimerVos deux billet sur Le paris des Mangala auraient tout à fait leur place dans l'activité "Sous les pavés, les pages" (rubrique bandes dessinées - romans graphiques) chez Ingannmic, non?
RépondreSupprimerhttps://bookin-ingannmic.blogspot.com/2024/09/sous-les-paves-les-pages-saison-3-15.html
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Je vais aller regarder ça de plus près alors.
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