En dehors du cheminement de la troupe de Geralt et des
manigances des magiciennes, les (rares) incursions dans la bande de Ciri ne
font pas davantage progresser les choses et on en vient à se demander à quel
moment les événements vont s’accélérer, pour elle et ses comparses. Bref,
l’ensemble donne une impression de surplace loin d’être emballante. L’univers
dans lequel évolue ce beau monde continue d’être déployé avec précision et
gagne en épaisseur mais tout se fait avec bien trop de lenteur. Ce Baptême du
feu n’est certes pas un tome pour rien dans la saga du Sorceleur mais c’est à
l’évidence un tome qui n’apporte pas grand-chose et qui aurait gagné à jouer
davantage la carte de la concision. Dommage.
Le Sorceleur T5 : Le baptême du feu d’Andrzej
Sapkowski. Bragelonne, 2012. 480 pages. 7,60 euros.
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