jeudi 26 décembre 2019

Mes romans de l'année



50 livres lus en 2019 et une moisson assez inégale. Un chef d’œuvre, un ovni, des coups de cœur, des ratés et bien d’autres choses qui ont occupé mon année de lecture. Je garde le chef d’œuvre et les coups de cœur pour la fin de ce billet histoire de maintenir un semblant de suspens.

(pour lire mon avis il suffit de cliquer sur les couvertures)



Les pavés de l’année

Première fois que je lis trois pavés d’au moins 800 pages dans la même année. Un pur hasard mais je me surprends à aimer de plus en plus ce genre de lecture au long cours.








Le roman historique de l’année

En même temps c’est le seul roman historique que j’ai lu cette année mais il est vraiment excellent.





Le roman le plus mélancolique de l’année

Superbe, tout simplement superbe !





Le roman le plus modianesque pas écrit par Modiano de l’année

Je n’ai pas pris le temps d’en parler mais c’est clairement le roman le plus modianesque de l’année (après celui de Modiano sorti cet automne évidemment)





Le haut le cœur de l’année

Vraiment dégueu ce roman, j’en ai eu la nausée par moment.





Le Goncourt de l’année

Deux ans de suite que je lis le futur Goncourt bien avant sa consécration. Jamais deux sans trois en 2020 ?





Les Harry Crews de l’année

Pas question de passer une année sans lire un Harry Crews. J’ai même poussé le vice à en lire deux en 2019. Quand on aime…







Les lectures légères de l’année

J’ai voulu donner dans le léger cette année mais évidemment ça n’a pas été une réussite. Trop mielleux, trop fade, trop gnangnan, c’était couru d’avance.







Les ratés de l’année

Il en faut, malheureusement.













L’ovni de l’année

Impossible de savoir si j’ai aimé ou pas ce roman incroyable et inclassable. Une vraie folie !





Les coups de cœur de l’année

Quatre coups de cœur dans la même année, ça ne m’arrive pas souvent.











Le chef d’œuvre de l’année

LE roman de l’année. Dense, inventif, ambitieux, terriblement littéraire, tout simplement MONUMENTAL !



















mercredi 18 décembre 2019

Une année de BD

Plus de 200 BD lues cette année et comme d’habitude du bon, du très bon et du moins bon. Toujours une majorité de productions franco-belge dans mes lectures mais le manga et les comics indépendants m’intéressent de plus en plus. Au final le bilan est riche et varié comme j’aime.


Le top du top :











Les séries finies (ou presque) 















Du manga en veux-tu en voilà ! :










L'Amérique, l'Amérique




































mardi 17 décembre 2019

Les pépites jeunesse de l'année

Une jolie moisson de pépite jeunesse cette année encore, partagée avec ma complice préférée. Depuis la création de ce rendez-vous chaque mardi ou presque il y a plus de cinq ans, je ne cesse de m'émerveiller devant la richesse et la diversité de la littérature jeunesse. Aucune lassitude donc, et à l'heure du bilan, je ne peux m'empêcher de penser aux belles pépites que nous allons dénicher dès janvier prochain.



Des pépites en série :



 https://litterature-a-blog.blogspot.com/2019/09/le-journal-de-gurty-t6-mes-bebes.html




Des pépites qui font du bien :







Des pépites qui frappent fort





https://litterature-a-blog.blogspot.com/2019/11/va-te-changer-cathy-ytak-thomas-scotto.html




Des pépites qui n'ont pas froid aux yeux :


 https://litterature-a-blog.blogspot.com/2019/06/diabolo-fraise-sabrina-bensalah.html






Des pépites engagées :












Des pépites qui donnent envie de lire :









La pépite des pépites : 







Et pour conclure ce billet, la liste complète et chronologique de nos 34 pépites de l'année :













dimanche 15 décembre 2019

Slots - Dan Panosian

« Il s’avère que je suis un peu un connard. »

J’aime qu’un personnage se présente en toute franchise et avec lucidité. Stanley est un connard, un vrai. Un gars qui a trompé sa femme avec celle de son meilleur copain et qui, le lendemain matin, constatant que son amante avait succombé à une overdose, s’est barré en laissant derrière lui une épouse, un enfant en bas âge et un meilleur ami très, très énervé.

Vingt ans après ce coup d’éclat, il revient à Las Vegas, persuadé de reprendre sa place auprès de proches qu’il a lâchement abandonnés. Il y retrouve une ex-femme qui a sombré dans l’alcool, un fiston devenu adulte qui n’a évidemment aucun souvenir de lui et un ex-meilleur ami propriétaire de casino. Stanley est de retour pour faire œuvre de rédemption. A sa façon, misant tout sur une soit disant bonne étoile qui ne cesse de l’accompagner depuis des lustres. Le pari est risqué et ce connard de Stan va vite se rendre compte que la bonne volonté ne suffit pas toujours à effacer les ardoises du passé.

Ah ce Stan ! Un vrai beau loser comme je les aime. Stan a toujours un plan. Et si ce plan ne fonctionne pas, il a un plan B, tout aussi foireux. Il se croit futé mais il ne l’est pas tant que ça. Il se croit chanceux mais la poisse lui colle aux basques. Il croit surtout qu’on va lui pardonner ses méfaits alors qu’au vu de son passif, il ferait mieux de la jouer profil bas. Touchant et détestable, impossible à cerner, il agace autant qu’il fascine, capable de passer du flamboyant au ridicule en un quart de seconde. Il a tout pour plaire en somme.

Un polar hyper stylisé à l’esthétique parfaitement raccord avec le décor sombre et poisseux des bas-fonds de Las Vegas. L’entrée en matière n’est pas évidente, il faut un certain temps pour s’y retrouver dans la multitude de personnages et pour comprendre les différentes interactions entre chacun d’eux mais une fois les pions installés sur l’échiquier, la partie se déroulant entre Stan et les siens se suit avec un grand plaisir. On sent que Dan Panosian s’est beaucoup amusé à mettre scène cette galerie de bras cassés. Il ne joue pas le registre d’une violence excessive et d’une noirceur absolue, préférant garder une certaine forme de légèreté et d’humour grinçant. Un choix judicieux qui colle à merveille à la personnalité de ce loser de Stan.

Un vrai bon polar, dans la veine des excellentes séries Criminal et  Stray Bullets, en moins sombre cela dit. En plus c’est un one shot, pas la peine d’attendre la suite pour se lancer !

Slots de Dan Panosian. Delcourt, 2019. 160 pages. 15,95 euros.