Toute l’ambition littéraire d'Alain Bonnand tient dans cette phrase il me semble, et n’y voyez aucune moquerie de ma part, bien au contraire. Il m’avait enchanté avec le délicieux « Il faut jouir Edith » et c’est un vrai plaisir de le retrouver ici dans le même registre épistolaire, certes moins explicitement érotique mais tout aussi agréable à lire.
Une universitaire contacte un écrivain auquel elle voudrait consacrer une étude. Ne souhaitant pas répondre favorablement à sa demande, il n’engage pas moins avec elle une correspondance espiègle, tout en suggestion et qui, à l’évidence, ne laisse pas la jeune femme indifférente…
J’ai adoré retrouver l’esprit d’approche tout en nuance de ce narrateur/charmeur un brin cabot et un brin canaille. Alain Bonnand lance ses filets sans lourdeur, sans gros sabots. Il ramène sa prise (et non pas sa proie, ce n’est pas chasseur) en douceur, en dragueur à l’ancienne, certain de parvenir à ses fins sans jamais avoir l’air d’y toucher.
Une belle écriture, une belle déclaration d’amour aux femmes empreinte d’un soupçon de nostalgie, et une belle leçon de séduction. Comment aurais-je pu ne pas succomber ?
La grammairienne et la petite sorcière d’Alain Bonnand. Serge Safran, 2015. 134 pages. 15.90 euros.
Une lecture commune que j’ai une fois de plus le plaisir de partager avec Noukette.
Tu succombes beaucoup en ce moment... ;-)
RépondreSupprimerC'est le printemps, j'ai le cœur léger ;)
SupprimerJe t'avais suivi pour "il faut jouir Edith" et je ne l'ai pas regretté. Je vais donc, à mon tour, succomber :) belle journée !
RépondreSupprimerC'est très différent par rapport à il faut jouir Edith" mais on retrouve la plume de l'auteur, c'est le plus important.
SupprimerQuelle bonne nouvelle ! J'avais passé un très bon moment en lisant 'Il faut jouir Edith" ! ;-)
RépondreSupprimerDifficile d'y résister en même temps ;)
SupprimerJe pense que ça me plairait !
RépondreSupprimerJe le pense aussi ;)
SupprimerTu me fais découvrir des auteurs et de ces titres ! Il faut jouir Edith .. j'adore !
RépondreSupprimerEt tu vas adorer le lire !
SupprimerUn titre qui ne m'aurait pas attiré.
RépondreSupprimerC'est vrai que le titre et la couverture ne disent pas grand chose du contenu.
Supprimereffectivement... c'est la table des matières qui en dit le plus long ;)
SupprimerEnfin, c'est chaque texte en lui-même qui en dit le plus long ;)
SupprimerFaudrait que je lise cet auteur, tu en parles si bien
RépondreSupprimerOui, il faudrait que tu le découvres, je pense qu'il te plairait.
SupprimerVoilà qui semble charmant !
RépondreSupprimerça l'est, je te le confirme.
SupprimerTrès différent de Il faut jouir Edith, mais toujours cette plume, envoutante... J'adore...!
RépondreSupprimerOn est sous le charme, c'est incontestable.
Supprimerles livres épistolaires, c'est mon truc, alors... :-)
RépondreSupprimerAlors fonce ;)
SupprimerJérôme, je squatte les commentaires chez vous... en ayant fort peu pour pas dire aucun de mon côté !
RépondreSupprimerC'est un vrai "plaisir" de voir comme vous et Noukette donnez envie de lire cet écrivain rare
Pas de souci Tilly, vous êtes la bienvenue ;)
SupprimerJe suis tentée, je vais d'abord aller lire l'article de Noukette pour confirmation, mais à la lecture de son commentaire il doit être très positif.
RépondreSupprimerJe pense que Noukette va achever de te convaincre ;)
SupprimerLe titre, le thème, le côté canaille, l'extrait... coup rude pour mon bouclier tout ça...
RépondreSupprimerOserais-je dire que je m'en réjouis ;)
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