Naour © Le cherche midi 2012 |
Des dialogues qui se voudraient inspirés par Audiard, des seconds rôles truculents et quelques situations cocasses, il y a là beaucoup d’éléments savoureux qui pourraient pousser à la lecture sans modération. Pourtant, je ne me suis pas laissé embarquer avec plaisir à Noirmoutier. Trop de clichés (les parisiens sont soit des mendiants, soit des bobos, les touristes en vacances sur l’île sont forcément des gros cons…), une volonté un peu artificielle de célébrer « l’ivresse joyeuse » (c’est bien connu, tous les pochtrons sont des gens formidables) et un ébahissement permanent devant la beauté des paysages ont eu raison de mon enthousiasme. Je comprends que l’on puisse trouver dans ce récit un hymne à la vie, à la fête, aux copains. Je comprends que l’on puisse avoir envie de s’accouder au bar des menteurs pour trinquer avec Remets-moi ça mais personnellement, je préfère passer mon tour. Pas parce que je suis un vieux réac rabat-joie (quoique…) mais parce que ce texte à l’écriture plutôt plate et aux dialogues pas si enlevés que cela m’a laissé de marbre.
Dans le genre « roman éthylique » de qualité, je préfère, et de loin, Les compagnons du verre à soif de François Vignes.
Le bar des menteurs d’Ingrid Naour. Le cherche midi, 2012. 120 pages. 13,00 €.
je passe !
RépondreSupprimerTu peux !
SupprimerDans ce cas je vais plutôt noter "Les compagnons du verre à soif", car le thème me plait malgré tout :)
RépondreSupprimerC'est un très bon roman. Épuisé en librairie depuis un bout de temps mai il doit pouvois se trouver d'occasion.
SupprimerBravo pour cette critique bien construite, c'est aussi de cette façon que ce fait le désir d'achat...
RépondreSupprimerMême si pour le coup je ne suis pas certain de susciter le désir d'achat avec ce billet.
SupprimerComme ça, tu as testé pour nous. C'est bien !
RépondreSupprimeroui, voila, c'est un nouveau service totalement gratuit que je vais sans doute renouveler dans les semaines qui viennent^^
SupprimerPas tentée....
RépondreSupprimerJe comprends...
SupprimerLe titre ne m'inspirait pas ... et cette chronique me conforte dans mon avis !
RépondreSupprimerJe pense que tu peux faire l'impasse sans gros regrets.
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